Mardi 9 janvier, le bilan humain du séisme survenu dans le centre du Japon le 1er janvier a été porté à 202 morts. Cependant, le nombre de personnes portées disparues a été nettement réduit à 102, après que les autorités du département d'Ishikawa eurent ajusté les listes des résidents enregistrés dans les zones touchées. La veille, elles avaient initialement augmenté le nombre de personnes portées disparues à 323.
Hayato Yashi, un responsable des autorités départementales, a expliqué à l'AFP que de nombreuses familles avaient confirmé que des personnes figurant sur ces listes étaient saines et sauves.
Le séisme, d'une magnitude de 7,5, s'est produit dans la péninsule de Noto, à la pointe nord du département d'Ishikawa. Il a entraîné l'effondrement de nombreux bâtiments, déclenché des incendies et endommagé de nombreuses infrastructures. Plus de 3 300 habitants de la péninsule sont toujours isolés en attendant les secours, qui sont retardés par la pluie, la neige et certaines routes toujours bloquées en raison d'éboulements. Plus de 28 000 personnes vivaient toujours lundi dans environ 400 centres d'évacuation, dont certains sont surpeuplés et manquent de vivres et de chauffage. Près de 60 000 foyers restent privés d'un accès à l'eau courante et 15 700 sont toujours sans électricité.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a exhorté ses ministres à résoudre le problème des communautés isolées dans la péninsule de Noto et à persévérer dans les opérations de sauvetage. Le gouvernement cherche également à transférer des personnes évacuées vers des centres en dehors des zones touchées, où l'approvisionnement en biens de première nécessité ne pose pas de problème.