Un véritable miracle s'est produit au Japon, où une femme nonagénaire a été retrouvée vivante dans les décombres de sa maison cinq jours après le séisme qui a frappé le centre du pays le 1er janvier, causant au moins 126 décès.
La femme, consciente et capable de répondre clairement aux questions, a été secourue à Suzu, à la pointe de la péninsule de Noto. Des secouristes l'encourageaient sous la pluie dans une vidéo diffusée par la police locale, lui criant des messages positifs comme «Tenez bon !» et «Tout va bien aller !».
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, présent lors d'une cérémonie sur le site, a exprimé sa joie de présenter au public ce «monument d'une importance mondiale», soulignant son caractère culturel et national qui illustre «l'intemporalité grecque de la Macédoine à travers les siècles».
Le séisme de magnitude 7,5, suivi de centaines de répliques, a frappé la péninsule de Noto, au bord de la mer du Japon sur la côte occidentale de l'archipel. Le bilan comprend 560 blessés et 222 personnes portées disparues, principalement dans les villes de Wajima et Suzu, selon les autorités locales.
Les conditions météorologiques risquent de se détériorer avec de la pluie et des chutes de neige attendues, augmentant les risques d'hypothermie. Les secouristes continuent de rechercher les disparus et de fournir des vivres et des équipements aux personnes réfugiées. Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a souligné la nécessité de renforcer les efforts d'hébergement et de santé pour les personnes touchées, anticipant des efforts soutenus et de longue haleine pour la reconstruction des zones dévastées. Environ 20 000 foyers étaient encore privés d'électricité à Ishikawa dimanche matin.
Ce séisme est le plus meurtrier au Japon depuis celui de Kumamoto en 2016, rappelant douloureusement la catastrophe de 2011 où un séisme et un tsunami avaient causé la mort de quelque 20 000 personnes et déclenché l'accident nucléaire de Fukushima.