Une journée d’études sur la promotion de l’activité de sages-femmes en vue de garantir une meilleure prise en charge de la santé de la femme enceinte aussi bien avant qu’après l’accouchement a été organisée hier à Alger. Dans ce cadre, la présidente de la Société des sages-femmes algériennes, Lila Belgroune, a mis l’accent sur l’importance d’accompagner les programmes nationaux relatifs à la protection de la santé de la mère et de l’enfant en vue de réduire le taux de mortalité des mères enceintes et des nourrissons, et partant, la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030. Elle a fait savoir que l’organisation qu’elle préside «contribue à la concrétisation des programmes nationaux destinés à la lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus chez la femme, ainsi que la planification familiale et le soutien à tous les efforts des pouvoirs publics en vue de promouvoir la santé publique». Par ailleurs, Mme Belgroune a mis en avant les efforts consentis en vue d’améliorer le niveau de la formation, ce qui a permis de promouvoir et d’améliorer les prestations sanitaires, relevant que la Société des sages-femmes algériennes œuvre à promouvoir la recherche scientifique dans le cadre de ses activités, notamment après la promotion de la formation au niveau universitaire. Elle a souligné que l’évolution qu’a connue la société algérienne a donné à la sage-femme un rôle «très important», notamment au niveau des services de santé «Mère-Enfant» dans les établissements hospitaliers et les services de gynécologie-obstétrique. A. In.