Le 5 juillet prochain seront inaugurés officiellement l’hôpital des urgences médicales et le Centre de transfusion sanguine (CTS), les deux implantés dans le pôle de santé de la commune d’El Bouni, situé à cinq kilomètres du chef-lieu de wilaya de Annaba.
Tel est l’engagement pris par le Dr Nacer Damèche, le directeur de la santé de Annaba devant le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, en visite hier à Annaba. «Initialement destiné à la cardiologie infantile, cet hôpital en voie d’achèvement a été transformé à la dernière minute en pôle d’urgences médicales pour répondre à un besoin pressant en la matière. A cela il faut ajouter le Centre de transfusion sanguine (CTS) dont les travaux sont achevés à 100%. De dernière génération, les équipements du premier et du second sont en cours d’acquisition. Les deux seront inaugurés le 5 juillet prochain, coïncidant avec la Fête nationale de l’indépendance» a souligné le Dr Damèche lors de la présentation des projets.
Dès son arrivée, le Pr Benbouzid a inauguré une polyclinique à la nouvelle cité urbaine El Kalitoussa (Berrahal) avant de se rendre à celle de Sidi Achour (Annaba) où il s’est attardé, vu qu’elle dispense des consultations de qualité, assurées par des chefs de service eux-mêmes. Il en est ainsi de la néphrologie, de l’urologie et de l’ophtalmologie. Le ministre de la Santé n’a pas pu cacher son contentement face à Dr Mamine, la cheffe de la clinique qui, elle-même, s’est chargée de la présentation de son établissement, l’un des meilleurs de la wilaya de Annaba.
La dernière étape de cette visite de quelques heures a amené l’hôte de Annaba au Centre anticancer (CAC), où il a eu connaissance de tous les chiffres ayant trait aux efforts du Pr Djeddi, la cheffe de service et de son équipe. Présentes sur les lieux, deux représentantes des travailleurs (UGTA) n’ont pas hésité à dénoncer la situation d’insécurité et autres insuffisances auxquelles est exposé le personnel médical du CHU de Annaba. «La situation au CHU de Annaba est catastrophique.
Dans le service des urgences, nous subissons quotidiennement des agressions physiques et verbales. Ici, le personnel médical exerce sans équipements de protection et n’a droit qu’à une seule tenue par an. Au CHU de Annaba, il y a également un important manque de femmes de ménage, dont plusieurs services n’en disposent même pas.
Quant au restaurant qui a été fermé durant la période de Covid, il a été rouvert partiellement au profit des médecins seulement, pas aux paramédicaux et autres agents qui, eux, mangent parterre monsieur le ministre», se sont plaintes les deux syndicalistes face au ministre dont sa réponse était : «Message reçu mesdames !»