A quelques jours de la fin de la trêve hivernale du Championnat, du moins jusqu’à lundi matin, aucune fumée blanche n’est sortie de la citadelle des «Hamraoua» pour annoncer officiellement le recrutement du nouvel entraîneur du MC Oran.
Au fil du temps, des noms ont bien circulé et des pourparlers ont bien eu lieu avec plusieurs prétendants, dont notamment des Tunisiens et, en dernier recours, le Tlemcénien Abdelkader Amrani, mais aucun communiqué officiel n’a été diffusé jusque-là pour l’annoncer. Pour ce dernier, présenté comme acquis de manière presque sûre, les négociations mais surtout la signature du contrat devaient, selon des sources, avoir lieu officiellement le dimanche et les fans du club, impatients, ont attendu en vain la bonne nouvelle.
Les joueurs ont donc effectué des séances d’entraînement sans coach et, même à ce propos, à quelques exceptions près (Abderrahmane Bourdim entrant et Sery Gnoléba sortant), on ne connaissait toujours pas complètement, à la même date, ni le nombre ni les noms des nouvelles recrues ou des éléments à libérer. Une situation d’incertitude qui a perduré alors que des rendez-vous importants en Coupe comme en Championnat approchent à grands pas. Ce qui est déploré est le fait que l’équipe ait été de fait privée d’un stage et d’un match amical pour maintenir la cadence.
En parallèle avec cette petite embûche dans le parcours du club professionnel, un autre scénario, nettement plus dramatique celui-là, se joue dans le club amateur CSA MCO qui gère les autres disciplines. Cela fait quelques jours qu’une assemblée élective devait se tenir pour renouveler la composante du bureau. Elle a été reportée une première fois, car le quorum n’avait pas été atteint, un désintérêt incompréhensible pour ceux qui ont à cœur de voir le club revenir sur le devant de la scène.
Par la suite, après un premier report, alors que le règlement prévoit la tenue des élections même sans quorum, des candidatures pour la présidence du club amateur ont été déposées mais là aussi, l’assemblée élective, prévue jeudi dernier, n’a pas été tenue, car cette fois-là, il n’y avait pas, dit-on, assez de candidatures (entre 5 et 7) pour l’élection des membres du bureau exécutif.
Il s’en sont suivis des prises de bec, des accusations et surtout le coup de gueule de l’un des candidats qui, face à la situation, s’est retiré même en tant que membre de l’assemblée et en claquant la porte. Une autre crise qui vient entacher l’image du sigle MCO qui était pourtant, avec le sauvetage de la section foot, bien parti pour redorer son blason.