Placée sous le slogan «Le tapis, entre authenticité et modernité», cette manifestation de trois jours regroupe des artisans des wilayas de Khenchela, Oum El Bouaghi, Tébessa, Bouira, Tizi Ouzou, Ghardaïa, Guelma et M’sila.
Le salon est une opportunité pour les artisans pour faire connaître leurs produits, en assurer la promotion et s’ouvrir sur le marché local et extérieur, a souligné le wali de Khenchela, Youcef Mahiout, qui a présidé l’ouverture de cette manifestation.
Après avoir écouté les préoccupations soulevées par les tapissiers, notamment de la région de Babar (sud de Khenchela), le wali a assuré que les autorités locales tiennent à trouver des solutions aux diverses entraves rencontrées par les artisans. Il a rappelé, à ce propos, l’inscription en 2022 d’un projet du Musée du tapis à Babar dans le cadre du programme complémentaire de développement de la wilaya décidé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le but de protéger ce patrimoine culturel porteur de l’identité et des spécificités artistiques et culturelles locales.
De son côté, le directeur de wilaya de la formation et de l’enseignement professionnels, Abdelaziz Kadri, a indiqué que son secteur accorde une grande importance à la préservation du savoir-faire traditionnel de fabrication du tapis par l’ouverture de postes de formation en ce domaine aux femmes au foyer.
Les divers centres de formation professionnelle de la wilaya proposent des spécialités pour femmes au foyer qui peuvent, au terme de leurs formations, accéder aux divers dispositifs d’aide à l’emploi mis en place par l’Etat, a ajouté le même responsable. Les artisans, approchés durant le Salon, ont fait part à l’APS des difficultés rencontrées pour préserver le métier de la tapisserie traditionnelle dont le problème de commercialisation, le peu d’engouement des jeunes filles pour ce métier, la mauvaise qualité de la matière première et ses prix élevés.