Se tenant jusqu’au 11 février, soit demain, dimanche, ce Salon, qui signe cette année sa 9e édition, a attiré autant de professionnels du domaine que de simples curieux qui ont pu visiter les 174 stands d’exposition, parmi lesquels on dénombre 73 venus de plusieurs étrangers, notamment d’Afrique, d’Europe et d’Asie.
Rappelons aussi que le Salon de la pêche et de l’aquaculture, qui a démarré en Algérie en 2003, n’est pas un rendez-vous annuel mais presque une biennale, en ce sens qu’une édition est espacée de la suivante d’un délai de deux ans au moins.
Cette neuvième édition donc, qui s’est inscrite sous le haut patronage du président Abdelmadjid Tebboune, et dont l’inauguration s’est effectuée en présence des ministres respectifs de la Pêche et de la Production halieutique, Ahmed Badani, de l’Environnement et Energies renouvelables, Faiza Dahleb, et de la Formation et de l’Enseignement supérieurs, Yacine Merabi, a connu, depuis son ouverture un véritable engouement. Juan Carlos Loyo Hernandez, ministre de la pêche vénézuélien, était également présent.
Si le thème choisi cette année est la sécurité alimentaire durable, force est de constater, à mesure qu’on visite les différents stands, que la question écologique s’est imposée d’elle-même, du fait que plusieurs sociétés algériennes ou même de simples startupeurs se sont ingéniés à fabriquer des matériaux, à même de protéger l’environnement marin et le dépolluer autant que faire se peut, notamment du plastique.
L’objectif de ce Salon, qui se veut «un véritable levier de développement de la pêche et de l’aquaculture», est multiple, comme l’avait expliqué le ministre de la Pêche dans un point de presse. En plus de la valorisation des acquis, il est question d’échanger les expériences avec d’autres partenaires, en encourageant les coopérations et ce, pour diversifier les activités de la pêche et de l’aquaculture, celles-là même qu’on préconise de développer davantage en accédant aux technologies de pointe.
Il est aussi question de renforcer le travail consultatif et participatif entre les différents acteurs «afin de préserver et de protéger les ressources marines et de développer une aquaculture durable» et enfin promouvoir le concept de l’économie bleue «et de son rôle dans l’économie nationale».
A ce propos, notons que le programme économie bleue participe à cette 9e édition du Salon de la pêche et de l’aquaculture à travers un stand d’exposition mais aussi par l’animation d’ateliers en collaboration avec le MPPH. Notons enfin qu’en marge de ce Salon, une convention a été signée entre le ministère de la Pêche et l’Observatoire national de la société civile.