Sahara occidental : La situation des droits de l’homme s’aggrave

20/06/2024 mis à jour: 05:47
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Le président du Collectif des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara occidental (CODESA), Ali Salem Tamek, a indiqué que la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés s’aggravait de plus en plus, soulignant que «le silence et l’absence» de la communauté internationale ont encouragé l’occupant marocain à commettre davantage de crimes contre les civils sahraouis. 

«L’occupation marocaine se poursuit de manière systématique, en raison du silence et de l’absence de la communauté internationale qui n’assume pas ses responsabilités à l’égard de ce qui se passe dans la partie occupée du Sahara occidental», a déclaré M. Tamek dans un entretien accordé à l’APS. 

A ce propos, le militant a tiré la sonnette d’alarme sur la réalité des droits de l’Homme dans le territoire occupé «en raison du blocus sécuritaire, militaire et médiatique imposé par l’occupation marocaine et de son refus flagrant d’autoriser les délégations étrangères d’entrer dans les territoires occupés, afin de continuer à commettre des crimes contre l’humanité dans l’obscurité, loin des projecteurs».

 Dans ce contexte, l’interlocuteur a indiqué que dans un rapport réalisé en 2021-2022, le CODESA a enregistré une multiplication systématique de crimes de guerre, génocide, déplacements forcés, expulsions, confiscation des biens, invasion de domiciles, destruction de compteurs électriques, interdiction de manifestations et de rassemblements. 

Concernant le rôle des organisations de la société civile sahraouie dans la lutte contre les crimes marocains à l’encontre du peuple sahraoui, le président du Codesa a expliqué que son organisation œuvre à «documenter, dénoncer et à informer les organisations de défense des droits de l’homme et humanitaires sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par l’occupation marocaine», malgré les obstacles qui entravent ses  activités. 

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