Les travaux de dédoublement et de modernisation du tronçon de la RN3 dans sa partie reliant les wilayas de Touggourt et Meghaier enregistrent un avancement remarquable depuis leur lancement au mois de mai dernier, et ce, malgré une période estivale ponctuée par une forte canicule.
Ce chantier vital pour la région, visant à améliorer la fluidité de cet axe routier très fréquenté, quotidiennement emprunté par quelque 10 000 véhicules, dont 55% de poids lourds. Il vise essentiellement l’amélioration de la sécurité routière et la diminution des accidents de la circulation sur des tronçons mortels ayant endeuillé la région.
Réalisés sur deux tronçons d’une distance totale estimée à 20 km, les travaux d’achèvement ont été confiés à deux institutions l’une publique et l’autre privée, qui s’acquitteront des opérations de revêtement du sol et de nivellement général, la préparation des intersections routières et l’achèvement des couches de matériaux de gravier et d’asphalte et des voies navigables.
Ce projet, d’une durée de 14 mois conformément au contrat devrait être livré au plus tard courant juillet 2025 prochain. Il s’inscrit dans le cadre du programme d’aménagement et de modernisation des infrastructures routières compte tenu de l’importance stratégique de RN3, qui constitue un important carrefour reliant le nord du pays au sud via l’axe est du réseau routier national et un vecteur économique.
Ainsi, longtemps considéré comme un point noir et une hantise pour les usagers autant que pour les riverains vu l’hécatombe routière enregistrée chaque année sur la RN3, la population appelait de ses vœux la maintenance et la modernisation de cette route pour faciliter le transport des biens et des services en toute sécurité et attirer de nouveaux investissements afin de favoriser le développement économique régional et la création d’emplois et faciliter l’accès aux marchés des producteurs agricoles locaux dans cette zone phoenicicole d’excellence et l’approvisionnement en divers produits des populations tout au long de cet axe qui traverse tout le pays d’Est en Sud, constituant ainsi une opportunité favorisant le développement d’une activité touristique sur la route des oasis et des ksour sahariens et un moyen d’améliorer leur visibilité en tant que destinations accessibles par voie terrestres pouvant générer des retombées économiques significatives sur ces zones. Ces objectifs stratégiques ont nécessité l’allocation d’une enveloppe budgétaire d’environ 3 milliards de dinars.