Après sa dernière exposition «Senteurs d’Alger», le photographe Riadh Dahmani revient à Alger avec une toute nouvelle exposition de photographies intitulée «Lumières sur Alger».
Visible du 26 avril au 4 mai à l’Ecole des beaux- arts d’Alger, l’exposition en question est organisée en collaboration avec la wilaya d’Alger et sous le patronage de la ministre de la Culture et de l’Ecole des beaux-arts. Ainsi, l’artiste dévoile 15 clichés – avec des légendes indiquant le lieu de chaque image - qui seront exposés à Alger, Montréal et Paris.
Le photographe nous explique que tout à commencé après que les services du cabinet du wali d’Alger l’ait sollicité pour photographier ce qui a été restauré et réhabilité au niveau d’Alger Centre dont entre autres les voûtes, la Pêcherie, la galerie Malakof et le café El Anka, plusieurs rues de La Casbah, ainsi que les embellissements apportés aux immeubles en décoration lumineuse.
«Les voûtes, précise-t-il, qui reviennent à l’époque ottomane ne seront accessibles au public que dans 2 ans environs. J’ai proposé à la wilaya de faire découvrir ce patrimoine enfoui au grand public à travers une exposition photo, ils ont apprécié l’idée et c’est comme çà que l’idée est née de cette présente exposition de photographie.
Je dois avouer qu’à travers mon réseau de contacts, j’ai été invité par d’autres organismes à Montréal et à Paris». Le potentiel visiteur est à même de découvrir des photos parlantes et émotionnelles à la fois au cœur même de la capitale où l’on retrouve entre autres les voûtes du sous-sol d’Alger, le siège de l’Assemblée populaire nationale, le siège de la wilaya d’Alger, la Grande-Poste, le carrefour Sofia, la galerie Malakof, la chambre de commerce ou encore le Sanctuaire des martyres à Riadh El Feth.
Assez pointilleux sur son travail Riadh Dahmani, précise que pour ne pas oublier, le titre «Lumières sur Alger», il l’a choisi par rapport aux lumières qui ont embelli les immeubles et les projecteurs qu’il a placés pour photographier les voûtes et créer des ombres pour donner du caractère aux photographies, et en même temps le sous-entendu, comme l’expression le dit «lumière sur…».
Ce deuxième projet photographique a pour but, d’une part, d’exhiber la beauté ineffable d’Alger et, d’autre part, son patrimoine architectural, culturel et humain. L’artiste est venu dans la photographie accidentellement.
Dans un passé récent, il travaillait dans une agence immobilière à Alger où il avait la lourde tâche de faire des constats sur de belles bâtisses architecturales dans la capitale.
En 2014, il décide de quitter l’agence pour se lancer à son propre compte en déposant, en 2015, un agrément au niveau du ministère de l’Habitat pour réaliser de belles photos et lancer un site web, spécialisé dans les photographies d’art.
Lors de l’une de ses escapades à Taghit en 2010, il rencontre un photographe amateur comme lui qui lui prodiguera de précieux conseils. Il décide, par la suite, en 2014, d’acquérir un matériel sophistiqué de photographie. Cet autodidacte par excellence reconnaît qu’il a tout appris du métier de la photographie via Youtube.
Cependant l’apprentissage et la pratique se sont affirmés au fil du temps. Il est à noter que cette présente exposition fera l’objet d’une tournée internationale au au Salon de la culture algérienne à Montréal, au Canada, et le 07 juin au Centre culturel algérien de Paris.