Le numéro 15 de la revue Perspectives cinématographiques du laboratoire l’Index des films de guerre dans le cinéma algérien de l’université d’Oran 1 Ahmed Ben Bella traite d’études intellectuelles mettant en exergue la complémentarité entre les techniques du théâtre, des arts plastiques et du cinéma dans les œuvres cinématographiques.
Ce numéro, paru en juin dernier, a consacré une large partie à des études analytiques traitant de l’esthétique de l’image artistique, sa représentation dans le théâtre et le cinéma et l’importance de l’utilisation des couleurs dans un film, en tant que moyen fort, un outil de renforcement et de transfert de messages, ainsi que l’utilisation des annonces intégrées dans les drames télévisés et le cinéma pour faire la promotion des œuvres cinématographiques.
Cette publication, unique au niveau national, qui traite du 7e art, évoque également les technologies modernes et leur rôle dans le transfert des arts plastiques dans les œuvres télévisées et des romans au cinéma par la narration de faits et événements et dans les histoires cinématographiques, en racontant des faits et des événements enfouis derrière la peinture et en les incarnant dans la réalité avec l’adoption du photoshop, de graphique, de la photographie numérique et autres. Ce numéro consacre aussi un espace au cinéma algérien de 1957 à 1962, qui fut un moyen de résister au colonialisme français, d’exposer ses crimes et d’introduire la glorieuse Révolution de libération à travers la réalisation de films documentaires.
L’auteur de cette étude a mis en avant le rôle des archives audiovisuelles algériennes dans l’écriture de l’histoire et la préservation de la mémoire nationale de la société, tout en démontrant l’importance des films documentaires, considérés comme «une source importante dans l’histoire de la glorieuse guerre de Libération». Le lecteur trouvera également d’autres études traitant de sujets divers, dont «la critique dramatique collective via les réseaux sociaux en Algérie», «l’utilisation des spots publicitaires dans les productions de la télévision algérienne», «la réalisation narrative et l’imaginaire narratif» et d’autres contributions intellectuelles signées par des chercheurs nationaux et d’autres étrangers.