Le réseau routier de la capitale compte des bifurcations et des bretelles qui présentent un danger avéré pour les automobilistes. Ces endroits sont qualifiés par les usagers de la route de «labyrinthiques» et de «dangereux».
A l’instar de la bretelle qui fait jonction entre l’autoroute de l’Est et la localité de Ouled Moussa, les automobilistes qui veulent rejoindre la route qui mène à cette localité qui dépend de la wilaya de Boumerdès à partir de l’autoroute, doivent prendre une bifurcation aménagée bien après la réalisation de l’autoroute.
La glissière en béton de cette bretelle a été construite presque au milieu de la chaussée. Ce qui fait que les automobilistes qui doivent continuer de rouler sur l’autoroute risquent de buter contre la glissière, particulièrement de nuit où l’éclairage est insuffisant. «Pour les automobilistes qui ne connaissent pas cet endroit, ils peuvent percuter la glissière en béton», confie un automobiliste.
Le problème se pose également au quartier Mouhous dans la commune de Bordj El Kiffan. Les automobilistes qui quittent la RN 24 pour rejoindre le lotissement Mouhous prennent un énorme risque du fait qu’ils doivent traverser une bretelle empruntée par les automobilistes qui viennent de l’autoroute de l’aéroport. La plupart des automobilistes qui viennent de la RN 24 s’arrêtent avant de franchir la portion de bretelle qui pose problème. Cependant, d’autres automobilistes franchisent le tronçon de route sans prendre la peine de s’arrêter.
Résultat, il ne se passe pas une semaine sans qu’un accident survienne au niveau de cette bifurcation, avec bien sûr son lot de victimes et de dégâts matériels. Par ailleurs, le même problème se pose à Rouiba, à proximité du complexe spotif. Une route présente le même danger pour les automobilistes. Cet axe routier qui a été réalisé en guise d’évitement de la ville de Rouiba se rétrécit dangereusement.
Avant d’arriver au rond-point qui se trouve sur le CW 119, une bifurcation a été aménagée, mais l’entrée de cette bifurcation déborde sur la chaussée, ce qui oblige les automobilistes à slalomer pour éviter de heurter les bordures. Le danger que représente cet endroit s’accentue de nuit.
Des traces de freinage sont visibles sur la chaussée. «Il ne se passe pas une nuit sans qu’une voiture percute ce trottoir triangulaire», témoigne un chauffeur de taxi. «Il faut que les autorités locales se penchent sur le problème que pose cette bifurcation pour les automobilistes. Des travaux de réaménagement sont plus que recommandés», suggère-t-il.
Par ailleurs, les automobilistes qui fréquentent le CW 119 réclament la réfection des ronds-points qui se trouvent sur cette route: «Le pourtour de ces ronds-points est trop bas pour être vu par les automobilistes. Ce qui est visible de ces ronds-points c’est uniquement le sommet. De nuit, il est pratiquement impossible d’en distinguer le socle», affirme un automobiliste.