Un marché pour la réalisation de l’infrastructure du réseau d’interconnexion sécurisée des instances publiques, entre le Haut Commissariat à la numérisation et Algérie Télécom, a été signé, jeudi à Alger, dans le cadre de la stratégie nationale de transformation numérique.
La cérémonie de signature a été coprésidée par la haut commissaire à la numérisation, Meriem Benmouloud, et le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki.
Dans une allocution à cette occasion, Mme Benmouloud a indiqué que «la signature de ce marché intervient pour la mise en service d’un réseau d’interconnexion sécurisée au profit des secteurs et organismes publics, dans le cadre des projets stratégiques engagés par le Haut Commissariat à la numérisation, en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, portant accélération du processus de numérisation des secteurs et mise en place d’un plan étudié pour réaliser la transformation numérique». «Le projet permettra de mettre en place une plateforme d’interconnexion entre les secteurs et les organismes publics, mais aussi avec les deux centres de données (data centers) en cours de réalisation par le Haut Commissariat», a-t-elle soutenu.
Elle a souligné que «le projet s’aligne avec les objectifs de la stratégie nationale de transformation numérique, notamment en matière d’infrastructure de base et de gouvernance numérique, ce qui permettra l’échange d’informations et de données dans un environnement sécurisé», et ce, a-t-elle dit, «afin de faciliter la prise de décisions et améliorer les services publics». M. Bibi Triki a, de son côté, mis l’accent sur l’importance de ce projet dans «le partage d’informations et de données entre différents secteurs de manière fluide et sécurisée, étant un réseau reliant les différents ministères et organismes publics». Et de souligner que «cette étape représente un jalon dans la mise en œuvre de la stratégie de transformation numérique, permettant un échange de données à même de réaliser l’interopérabilité des différents systèmes d’information sectoriels».