La rentrée professionnelle à Boumerdès sera marquée par le lancement de plusieurs formations pour répondre aux besoins du marché de l’emploi.
Ouvert en 2019, l’INSFP de Sablière (Boumerdès) propose en mode résidentiel une formation en énergie solaire et une autre en marketing. «Les candidats doivent être âgés entre 16 et 19 ans et avoir un niveau de 4e année ou plus. La première promotion qui a fait l’énergie solaire va sortir incessamment. La formation dure trois ans dont six mois de stage pratique.
D’ailleurs ce stage est le seul problème que rencontrent nos apprenants en raison du manque d’entreprises activant dans ce créneau», témoigne une enseignante à l’institut.
Le centre de Zemmouri forme dans les métiers de l’aquaculture alors que l’INSFP des Issers propose des formations dans les métiers de l’agriculture et de l’environnement. En sus du traitement des eaux et le contrôle de la qualité, ce dernier établissement assure désormais des formations (TS) dans le dessalement des eaux de mer pour une durée de trois ans. Une première à l’échelle nationale, dit un cadre du centre.
«Cette année, on a une dizaine d’inscrits. Les candidats sont acceptés en fonction de la disponibilité du lieu d’apprentissage. Ils font la pratique durant trois jours par semaine à la station de dessalement de Cap Djinet et viendront deux fois au centre pour la théorie. Ils seront recrutés d’office dès qu’ils terminent leur formation», explique Mme Saibi, soulignant que d’autres postulants seront admis incessamment au niveau de la station de dessalement de Corso.
L’autre nouveauté cette année est le lancement d’une formation en cyber-sécurité à l’Institut Abdelhak Benhamouda de Boumerdès et une autre en audiovisuel à l’INSP de Boudouaou, a annoncé avant-hier la première responsable du secteur en marge du 18e salon sur la formation et l’orientation. Marqué par la participation de plusieurs organismes, ce rendez-vous a drainé beaucoup de visiteurs. «Notre stratégie est de s’adapter à l’évolution du monde économique afin de répondre aux besoins des entreprises en termes d’emplois», explique Mme Menzou.
Au total, le secteur offre 149 formations à travers 19 CFPA et 4 instituts. Malgré cela, les apprenants ne se bousculent pas au portillon. «Pour le moment, le nombre d’inscrits représentent 20% de l’offre de formation. Soit l’équivalent de 2000 nouveaux candidats. Il est certain qu’il y en aura d’autres d’ici dimanche car il y a eu beaucoup de jeunes qui ont retiré leurs contrats et attendent sûrement la dernière minute pour s’inscrire», a-t-elle parié. Les formations en mode apprentissage sont les plus demandées. L’année passée, il y a eu 4000 inscrits.
«Cela s’explique par le fait que les bénéficiaires perçoivent des rémunérations de la part des entreprises d’encadrement. Ce qui n’est pas le cas des inscrits en mode résidentiel», indique un enseignant. La formation professionnelle est sollicitée surtout par les élèves ayant échoué au Bac.
L’institut d’hôtellerie (Figuier) et l’INSFP Abdelhak Benhamouda sont submergés. Le premier avait reçu l’année précédente des jeunes de 42 wilayas alors que le second forme des TS dans des spécialités très prisées à l’instar de la maintenance industrielle, l’électromécanique, l’informatique, l’automatisme, l’électricité, le développement web, etc.