La campagne moisson-battage pour la saison qui tire à sa fin a été jugé «passable» par rapport «à une très faible pluviométrie du mois de janvier dernier» et aux «faibles moyens de stockage et de transport».
Propos pour le moins paradoxal du secrétaire général de l’UNPA, Abdelatif Dilmi devant les principaux acteurs et partenaires du monde agricole de l’ouest Algérien réunis samedi dernier dans l’enceinte de l’amphithéâtre de l’université Abderahmane Ibn Khaldoun de Tiaret.
Ce syndicaliste, qui a remplacé M. Alioui a en effet déclaré que «certains producteurs privés n’ont pas totalement fourni leurs récoltes du fait de l’absence de transport» invitant les uns et les autres à s’engager à relever le défi en assurant une bonne campagne labours-semailles et redoubler d’efforts pour que notre pays s’affranchit quelque peu de la dépendance alimentaire. Troisième rencontre sur les six programmés qui intervient dans la région de Tiaret dont ses silos ont engrangé 1,8 millions de quintaux de blés, toutes variétés confondues sur une production estimée à 2,2 millions de quintaux.
L’occasion au chef de l’exécutif, M. Mohamed Amine Deramchi de revenir sur «la volonté des pouvoirs publics centraux et locaux d’enrayer tous les blocages réels ou supposés dont celui lié à l’absence de documents officiels attestant de la paternité de la terre pour lequel il a été décrété une genre de ‘fetwa’ qui a permis à beaucoup de cultivateurs de déposer leurs productions dans les coopératives mais aussi pour mettre un frein à la spéculation jusque-là en cours nonobstant l’augmentation du prix au quintal des blés».
La wilaya de Tiaret, leader incontesté dans la filière céréalière, compte emblaver, au titre de la campagne labours-semailles 2022/2023 pas moins de 280.000 hectares soit 30.000 de plus que la saison dernière.