Le patrimoine matériel et immatériel est désormais un facteur incontournable dans le développement économique. C’est ce qu’a souligné le Dr Chaachou Maamar de l’université de Chleff dans son intervention qu’il a prononcé à l’occasion de la rencontre nationale par la direction locale du tourisme et l’artisanat en collaboration avec l’association inter wilayale pour la protection et la préservation du patrimoine et les universités de Relizane et Sidi Belabèset tenue dans l’enceinte de l’hôtel Minapour où il a été question de débattre des atouts du patrimoine.
L’intervenant a axé sa plaidoirie sur la nécessité d’œuvrer et d’user les moyens technologiques pour préserver, valoriser et surtout vulgariser le patrimoine. Et d’ajouter : «L’Algérie, qui recèle de grandes potentialités en matière de patrimoine culturel et archéologique qui remonte à la préhistoire, est appelé à relever le défi pour la promotion de ce potentiel riche et varié par la création de plateformes électroniques à même d’assurer un marketing rapide et efficient».
Le Dr Bekhedda Meroua est allée dans le même sens en appelant à l’usage de la numérisation pour valoriser le patrimoine dans toutes ses dimensions. L’exploitation professionnelle et rationnelle des différents réseaux sociaux (facebook, instagram etc.) qui sont des sites fortement sollicités par les entreprises est une nécessité pour atteindre les objectifs assignés dans des temps records» a-t-elle affirmé non sans insister sur la sécurisation du patrimoine qui, a-t-elle souligné, est l’outil veillant sur l’identité de l’algérien dans toutes ses déclinaisons.
«Le patrimoine matériel ou immatériel est un pont générationnel et on est appelé à le protéger» a-t-elle conclu. Localement, le directeur du tourisme et de l’artisanat a profité de l’occasion pour mettre en exergue les potentialités de la wilaya en la matière et est revenu sur les efforts déployés jusque-là pour la promotion de ce patrimoine local en citant à titre d’exemple les vestiges de la Mina à Relizane, les grottes de Retaimia à Oued R’hiou, le palais Kaoua à Ammi Moussa. Cependant, il est utile de souligner que ces sites sont exposés aux aléas de la nature et font malheureusement l’objet d’une dégradation continue et silencieuse.