Relizane : La production céréalière s’annonce prometteuse

18/05/2022 mis à jour: 19:17
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«Nous nous sommes lancés dans les préparatifs pour assurer un bon déroulement de la campagne de moisson battage», a souligné le directeur des services agricoles (DSA), Boualem Dridi, qui précisera que tous les moyens ont été réunis pour entamer l’opération sous de bons auspices.

Côté prévision, le premier responsable du secteur annoncera que tous les indices laissent présager une importante collecte céréalière. «En dépit d’une longue interruption de la pluie qui a atteint les 100 jours, la clémence du ciel durant les derniers mois, soit mars et d’avril, a sauvé la situation et nous espérons réaliser plus de 1 200 000 tonnes toutes variétés confondues», a-t-il souligné.

Il est utile de souligner que la campagne de moisson battage prévue dans les jours à venir concernera une superficie globale s’étendant sur 164 000 hectares dont 104 000 ha de blé dur, 16 000 ha de blé tendre, 39 000 ha d’orge et 5600 ha d’avoine.

«Pour l’aliment bétail, l’opération de fauchage à été enclenchée et concernera quelques 24 000 hectares», a noté le DSA en affirmant que des dispositions ont été prises avec les agriculteurs pour réserver une partie de leurs cultures pour la collecte des semences notamment d’avoine. A vrai dire, le secteur de l’agriculture à Relizane pourrait faire mieux si toutefois toutes les potentialités que recèle la wilaya dans ce sens sont exploitées à bon escient.

En effet, la wilaya s’étend sur une superficie agricole avoisinant les 300 000 hectares et dispose de deux importants barrages (Essaada et Gargar), alors que le 3e, El Marja Sidi Abed, a été malheureusement abandonné et est drastiquement asséché. Pour un averti, les responsables, notamment ceux du secteur, sont appelés à trouver les formules idoines et idéales pour promouvoir davantage l’agriculture dans la wilaya à commencer par l’extension de la superficie emblavée.

«Pourquoi ne pas consacrer les eaux superficielles des barrages aux périmètres irrigués de la wilaya (la Mina et le bas Cheliff) et créer des zones de condensation afin de booster la productivité ?», s’est il demandé. Et d’ajouter : «Nous ne cessons de nous plaindre de la facture des importations alors qu’on a tous les moyens et surtout les potentialités naturelles pour assurer l’autosuffisance !»                                                                              

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