Le chef de l'exécutif de Hongkong, John Lee, a annoncé mardi que son gouvernement avait décidé de mettre en place immédiatement des réductions sur les importations de certains produits alimentaires japonais.
Cette décision intervient après l'annonce par Tokyo du rejet en mer de l'eau provenant de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. John Lee a déclaré sur Facebook que la sécurité alimentaire et la santé publique étaient les priorités du gouvernement de Hongkong.
Plus tôt le mois dernier, Pékin avait déjà interdit les importations de produits alimentaires provenant de dix départements japonais, dont Fukushima, et avait entamé des tests de radiations sur les denrées alimentaires en provenance du reste du Japon. Dans la même veine, Hongkong va également mettre en place des restrictions immédiates sur les produits alimentaires importés du Japon, a confirmé John Lee, le chef de l'exécutif du territoire.
Le Japon prévoit de déverser plus de 1,3 million de tonnes d'eau de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi dans l'océan Pacifique. Cette eau, provenant de pluies, de nappes souterraines et des opérations de refroidissement des cœurs de réacteurs fondus après le tsunami de 2011, a été traitée pour éliminer les substances radioactives, à l'exception du tritium. Selon les experts, seules des concentrations élevées de tritium sont nocives pour la santé. Cependant, le rejet dans l'océan a suscité des inquiétudes parmi les pêcheurs japonais et a attiré l'attention de la communauté internationale.
Le gouvernement japonais et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) affirment que cette opération ne présente pas de menace pour l'environnement marin ni pour la santé humaine. L'AIEA surveille le projet et mettra à disposition des données de suivi en temps réel. Malgré cela, les préoccupations subsistent et les réactions à l'international varient.
En résumé, le chef de l'exécutif de Hongkong a annoncé des réductions immédiates sur les importations de produits alimentaires japonais en raison du rejet d'eau de la centrale nucléaire de Fukushima. Cette mesure fait suite à des interdictions similaires imposées par Pékin le mois dernier. Pendant ce temps, le Japon continue de prévoir le rejet de l'eau traitée dans l'océan Pacifique, suscitant des inquiétudes et des débats sur la sécurité alimentaire et la santé publique.