Huit années se sont déjà écoulées depuis la disparition de l’une des figures emblématiques du mouvement national et fondateur du Front des forces socialistes (FFS), Hocine Aït Ahmed.
Hier, à l’occasion de la commémoration du décès de Si El Hocine, des militants et des cadres de son parti ont organisé une cérémonie de recueillement sur la tombe du défunt au village Ath Ahmed, dans la commune d’Aït Yahia, daira de Aïn El Hammam, à 40 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou.
Ainsi, parmi les présents à cet hommage, il y avait le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche, le président de l’APW de Tizi Ouzou, Mohamed Klalèche ainsi que plusieurs élus locaux et des dizaines de militants du plus ancien parti d’opposition. Des gerbes de fleurs ont été déposées sur la tombe de Hocine Aït Ahmed. Des cadres du FFS ont rappelé le parcours de cet homme qui «a fait partie des neuf organisateurs du déclenchement de la Guerre de Libération nationale le 1er Novembre 1954, dont il sera le fer de lance de la diplomatie durant les années de lutte pour l'indépendance».
Ils ont également revisité l'itinéraire de Si El Hocine dans le Parti du peuple algérien (PPA), notamment son implication remarquable dans cette structure avant de devenir membre fondateur de l’Organisation spéciale (OS).
Le combat de Hocine Aït Ahmed durant la Guerre de Libération nationale pour l'indépendance du pays a été rappelé aussi par des cadres et militants du FFS qui estiment que «cette commémoration s’est déroulée dans l'union et la fraternité pour rendre hommage à un homme qui a sacrifié plus de 70 ans de sa vie pour la résistance et le militantisme pour les causes justes. Il a mené son combat pour une Algérie unie, libre, heureuse et démocratique. Nous devons réaffirmer aujourd'hui notre attachement au combat de ce révolutionnaire et chef historique. Nous devons être toujours fidèles aux idéaux et au combat nationaliste de Hocine Aït Ahmed», souligne un membre d’une section locale du FFS.
D’autres militants venus des différentes localités de Tizi Ouzou et même des autres wilayas comme Béjaïa, Boumerdès, Bouira et Alger, estiment qu’il s’agit d’un devoir de mémoire de marquer l’anniversaire du décès de Si El Hocine qui est, déclarent-ils, une école nationale du militantisme eu égard à son long parcours marqué par des sacrifices pour l’Algérie. «Hocine Aït Ahmed 1926-2015. Une vie, un combat.»