Abigaël, 15 ans, souffre d’une maladie rarissime : l’urticaire aquagénique, une «allergie à l’eau» qui atteint environ 1 personne sur 230 millions dans le monde. Explications.
Abigaël a 15 ans et elle souffre d’une maladie rare qui lui gâche la vie : l’urticaire aquagénique. Elle témoigne auprès de nos confrères du Daily Mail : «[avant d’être diagnostiquée] quand il pleuvait, ça faisait très mal, c’était comme de l’acide. Je pensais que c’était normal. (…) Aujourd’hui, je pleure comme une personne normale et ça fait mal. Mon visage devient rouge et brûle très fort.» Qu’est-ce que l’urticaire aquagénique ? L’urticaire aquagénique est une maladie rare qui atteint en moyenne 1 personne sur 230 millions dans le monde. Cette pathologie est comparable à une allergie : chez les patients qui en sont atteints, le moindre contact avec de l’eau (eau en bouteille, eau de baignade, voire eau de pluie, transpiration ou larmes...) entraîne une réaction excessive et anormale du système immunitaire, le «système de défense» de l’organisme.
Une maladie rarissime qui atteint plutôt les jeunes femmes
«Quand je dis aux gens que je suis allergique à l’eau, ils pensent que c’est absolument ridicule et beaucoup sont choqués. Ils soulignent toujours que nos corps sont constitués d’eau» explique la jeune américaine.
Pourtant, l’urticaire aquagénique est bien réelle : comme le précise une étude parue en décembre 2015, cette pathologie touche «préférentiellement les femmes jeunes. Elle est caractérisée par l’apparition de plaques érythémateuses et prurigineuses quelques minutes après le début d’un contact avec l’eau, indépendamment de sa température».
Malheureusement, à l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement contre l’urticaire aquagénique : des traitements à base d’antihistaminiques et de photothérapie sont généralement proposés avec une efficacité variable. «Je dois vérifier les étiquettes mais tout dans ce monde contient de l’eau» regrette l’adolescente qui ne boit que des jus de fruits très peu dilués.