Une commotion cérébrale se produit lorsqu’une force externe (un impact direct ou indirect à la tête) provoque une perturbation au niveau du fonctionnement du cerveau.
Cette secousse peut être causée aussi bien par un impact direct à la tête, au visage ou au cou, que par un impact à toute autre partie du corps occasionnant une force impulsive transmise au cerveau.
L’expression «commotion cérébrale» est souvent utilisée dans le monde de la médecine sportive alors que le terme «traumatisme crânien léger» est plutôt utilisé en milieu hospitalier. «On voit de plus en plus de commotions, dans tous les sports», affirme Jean-François Chermann, neurologue spécialiste du sujet. «Dans le Top 14 au rugby , il y en a une tous les deux ou trois matches». Hormis le rugby, les sports de combat, le football américain, le hockey sur glace, le football, l’équitation et les sports de glisse sont particulièrement à risque.
Selon l’Institut du cerveau, basé à Paris, les symptômes peuvent être multiples: maux de tête, nausées et vomissements, et diverses atteintes neurologiques comme des pertes de sensibilité, de la motricité ou une aphasie, une somnolence ou des troubles visuels. Selon la gravité du traumatisme, il peut s’accompagner de perte de conscience, immédiatement après le choc ou plusieurs heures ou jours après, par exemple lorsqu’un hématome se forme. Après une commotion, des amnésies transitoires ou des signes de confusion peuvent être présents.
Quel que soit le traumatisme, il convient de consulter un médecin, qui pourra évaluer sa gravité. En cas de perte de connaissance à la suite d’un choc, il faut appeler immédiatement les urgences.
Plusieurs examens sont réalisés pour poser le diagnostic d’un traumatisme crânien. Le premier est un examen clinique et neurologique. Le développement dans le temps de certains symptômes chez les traumatisés crâniens comme des maux de tête sévères, des troubles importants de la coordination ou de l’équilibre, des vomissements répétés ou des convulsions, suggèrent une aggravation de l’état cérébral.
Quelles sont les conséquences pour le cerveau ?
Selon l’Institut des commotions cérébrales, basé à Montréal (Canada), les conséquences immédiates d’une commotion sur le tissu du cerveau comprennent une hyperexcitation des neurones, des microdéchirures des fibres reliant différentes régions du cerveau ou encore une modification de l’oxygénation cérébrale.