Les habitants du quartier Staïfi à Ouled Allal, dans la commune de Sidi Moussa (Alger), subissent depuis plusieurs années l’indifférence des responsables locaux.
Cette situation se traduit essentiellement par l’absence totale de prise en charge de leurs problèmes, notamment ceux liés à la réalisation du réseau d’assainissement, de l’éclairage public, du gaz de ville et du revêtement en bitume des artères du quartier. «Nous vivons dans un cadre qui ne favorise pas une vie décente. Le quartier manque de tout. Les maisons ne sont même pas raccordées au réseau de gaz de ville.
Les canalisations d’égout n’ont jamais été entretenues et nous continuons à patauger dans la boue à la moindre chute de pluie. Les venelles de notre cité sont dépourvues également d’éclairage public», déplore un habitant du quartier. Et d’ajouter : «Les maisons ne sont par ailleurs pas raccordées au réseau d’AEP ni à celui de l’électricité. Nous pouvons supporter l’absence de l’éclairage public, mais pas l’absence de l’eau potable et de l’électricité qui sont des éléments indispensables.»
Outre ces problèmes, qui ont fait l’objet de plusieurs doléances auprès des élus locaux, les habitants d’Ouled Allal déplorent l’absence d’équipements publics dans leur quartier, devant hisser leur cadre de vie à un rang acceptable. «Le lotissement est l’exemple type d’une cité dortoir, car il n’y a ni maison de jeunes ni centre culturel. Quant aux infrastructures de base, telles que les bureaux de poste ou les agences commerciales d’Algérie poste et de Sonelgaz, elles sont inexistantes et n’ont apparemment pas droit de cité», affirme-t-il.