Ce qui s’est passé entre Sofiane Bouchar et Ramadane Hitala, en fin de partie, est condamnable mais ne renvoie nullement l’image de sportivité et de l’excellente relation entre ces deux prestigieux clubs algériens que sont le Chabab de Belouizdad et l’Entente de Sétif.
Car, l’histoire du football algérien n’oubliera jamais que plusieurs anciens grands joueurs sétifiens avaient fièrement et engagement porté le maillot rouge et blanc frappé d’un grand V du Chabab sans jamais créer de problème, ni entretenu d’animosité envers quiconque, encore moins envers ceux de Sétif.
D’ailleurs, les joueurs sétifiens avaient fait du passage vers le CRB spécialement une tradition historique. Pour preuve, les regrettés Achour El Ouahdi, Lounis Mattem, Messaoud Koussim et plus tard Abdelkrim (Krimo) Khalfa, Abdelhamid (Moumi) Madani, Abderrahim Bendjaballah, Mustapha Gherib et autre Kheireddine Madoui avaient défendu les couleurs historiques de ce club portant le nom d’un héros de la Révolution.
Même, lui, Sofiane Bouchar avait porté le maillot noir et blanc de l’Entente pour ensuite passer sous celui des Rouge et Banc du Chabab. Pourquoi alors ce comportement digne et irrespectueux envers les galeries de ces deux clubs. Idem pour l’actuelle génération où Houssem Merezig, Youcef Laouafi et Ishak Talal Boussouf, actuellement sous le maillot historique du CRB, avaient, dans un passé récent, porté celui du club formateur et rampe de lancement vers le professionnalisme qu’est l’ESS. Il est vrai que Bouchar n’est pas à sa première dérive de comportement condamnable.
La saison dernière, alors que le Chabab disputait un match en Afrique, dans le cadre de la LDC, et sans aucun motif valable, il disjoncte en collectant un carton rouge gratuit.
Laissant ses coéquipiers terminer laborieusement en infériorité numérique le match. Jeudi dernier, face à son ancien club, l’Entente de Sétif, alors que son club était à quelques secondes d’une victoire certaine, il assène un coup de poing gratuit au visage de son adversaire Ramdane Hitala, sous les yeux de l’arbitre.
Il en voulait tellement que même après le coup de sifflet final, il revient encore à la charge, se donnant en spectacle sous les caméras qui l’avaient pris en flagrant délit donner encore des coups à son adversaire. Pathétique.