Le projet de la raffinerie de sucre, saisie par une décision définitive de la justice et acquise par le groupe public Madar, sera livré avant la fin de l'année en cours, a indiqué le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, dans une déclaration à la presse. Il a souligné l’inscription de la saisie de ce projet vital dans le cadre d'une opération globale, mise à profit par la justice par la récupération de 15 entreprises, trois unités de production et cinq fonciers industriels. Selon M. Zeghdar, «l’entrée en production effective de ce projet permettra à l'Algérie de consacrer son autosuffisance en sucre, avant de procéder à l’exportation du surplus de production en la matière, au même titre que l'huile de table, qui sera produite au niveau de l'usine de Jijel, prévue à l’entrée en exploitation à la même période». Le groupe Madar a réalisé des «expériences concluantes» dans le Grand Sud pour approvisionner cette usine en matière première, grâce à la culture de la betterave sucrière, qui constituera sa matière première, ainsi que nombre d’autres matières, dont des fourrages pour bétail et certains types d’alcool, selon les explications de M. Zeghdar.
La capacité de production prévisionnelle de cette usine, s’étendant sur une surface de 14 ha, extensible à l’avenir, est de 2000 tonnes/jour de différents types de sucre avec, à la clé, la création de 1200 emplois, dont 550 directs et 650 autres indirects.
Cette raffinerie, dotée des dernières technologies en la matière pour assurer un produit de qualité supérieure, a été lancée en réalisation début 2016. Elle a coûté, à ce jour, plus de 24 milliards de dinars.