La présidente moldave Maia Sandu a déclaré, hier, qu’elle briguerait un second mandat l’année prochaine, afin de guider l’ancienne république soviétique vers l’adhésion à l’Union européenne(UE), rapporte l’AFP. Les dirigeants de l’UE ont convenu plus tôt ce mois-ci d’ouvrir des négociations formelles d’adhésion avec la Moldavie et l’Ukraine voisine.
Mme Sandu a déclaré que cela ouvrait une «nouvelle page» pour ce pays de 2,6 millions d’habitants qui borde la Roumanie, membre de l’UE, et l’Ukraine. «Nous avons encore des étapes importantes à franchir et je promets de continuer si vous m’accordez votre confiance pour un nouveau mandat en 2024», a-t-elle déclaré dans un message sur Facebook. Elle a également demandé au Parlement de «lancer l’organisation d’un référendum (sur l’adhésion à l’UE) à l’automne prochain, au cours duquel la voix des citoyens serait décisive».
Agée de 51 ans, cette ancienne économiste de la Banque mondiale est en tête des sondages pour l’élection présidentielle qui aura lieu à la fin de l’année prochaine.
Une enquête d’opinion, réalisée plus tôt ce mois-ci, lui accordait environ 30% d’opinions favorables contre 24% à l’ex-président pro-russe Igor Dodon. Elle l’a déjà battu en juin 2020 et accédé ainsi à la magistrature suprême.
L’actuel gouvernement moldave pro-européen a condamné l’intervention russe en Ukraine et a affirmé que Moscou est à l’origine d’un complot visant à le renverser.