Des murs végétaux, de l’agriculture verticale, où toutes les variétés dites légères, comme le basilic, la menthe, le romarin, la cerise, la coriandre et la tomate cerise peut être cultivées.
Le tout est planté dans des dalles suspendues fabriquées à base de fibres de palmier. Une matière première récupérée comme déchets à des prix symboliques. Il s’agit d’un projet, baptisé «EcorTashira», porté par l’ingénieur en agronomie, Fella Bouti. Son projet a eu l’aval du jury de la 2e édition du Prix Pierre Castel organisé par Castel El Djazair, remis dimanche passé à Alger.
Un prix pour encourager l’engagement en faveur du développement de l’entrepreneuriat agricole et agro-alimentaire pour l’Afrique. Le projet de Fella Bouti se base sur deux variétés de gazon est aussi régénérable, après trois ans de vie. Vient ensuite le projet de Rahma Ferdi, baptisé «FerdiCharcuterie», lauréate de la deuxième place. Elle porte une enthousiaste idée de charcuterie traditionnelle et artisanale.
Le prix Castel s’adresse aux jeunes chercheurs et porteurs de projets dans le cadre de la promotion et le développement de l’entreprenariat agricole et agro-alimentaire. «Une initiative qui s’inscrit dans la volonté de Castel El Djazair de renforcer les ambitions et l’engagement envers ces secteurs clés de l’économie nationale», explique Julie Bouchard, directrice générale de Castel EL Djazair.
Au total, six porteurs de projets ont candidaté à ce prix, dédié comme hommage cette année au défunt Sid Ahmed Feroukhi, ancien ministre et membre de jury dans la précédente édition.
Un début d’une nouvelle aventure pour les deux lauréates, mais aussi pour les autres sélectionnés puisqu’ils bénéficieront d’une visibilité accrue et d’une opportunité unique de développer leur réseau professionnel. Plusieurs autres projets portant sur oléiculture, les en régies renouvelables ont été présenté lors de cette édition.
Des idées innovantes, comme «Akoma» de Sofiane Boudjemaa où il investit sur une plateforme de réduction de l’empreinte Carbone, avec un focus sur le digital, comme sources d’empreinte carbone.
Il calcule l’empreinte carbone avec ensuite la mise en place d’un plan pour «décarbonisé».