Prix des fruits et légumes : La hausse perdure à Bouira

26/09/2024 mis à jour: 06:07
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Les prix des fruits et légumes connaissent une hausse démesurée à travers les marchés locaux. Toutefois, cette augmentation varie d’une région à une autre, et dans certains cas, les écarts sont flagrants.

Le produit phare dont le prix a atteint des sommets inédits en ce moment est la pomme de terre. Son tarif flirtant avec les 130 DA/kilo. Ce qui était autrefois considéré comme un aliment de base accessible à toutes les couches sociales devient un luxe pour beaucoup de familles. Et cette flambée des prix ne se limite pas à la pomme de terre. 

Le tarif des autres légumes connaissent également une envolée, rendant l’accès à une alimentation équilibrée de plus en plus difficile pour de nombreux ménages.  Pourtant, constate un riverain, «il n’y a aucune justification rationnelle liée à la disponibilité des produits. Les commerçants profitent de la demande accrue en des périodes bien spécifique comme la rentrée, la saison estivale et les fêtes pour pratiquer des prix abusifs, en l’absence d’un contrôle stricts ». 

Outre la pomme de terre cédée à 130 DA, la tomate, un produit essentiel pour de nombreuses recettes quotidiennes, se vend désormais à 120 DA le kilo. Le piment a lui aussi vu son prix s’envoler à 110 DA. Quant à la carotte, pourtant largement cultivée dans le pays, elle s’échange à 110 DA, tandis que la courgette, autrefois abordable, se maintient à un prix de 90 DA le kilo. Cette flambée des prix ne fait qu’accentuer la précarité alimentaire de nombreuses familles. 

La flambée des prix ne touche pas uniquement les légumes, les fruits sont également concernés. «Il y a aucune justification rationnelle liée à la disponibilité des produits. Les commerçants profitent de la demande accrue en cette période pour pratiquer des prix abusifs, en l’absence de mécanismes de contrôle stricts», atteste un riverain. La banane, autrefois un fruit accessible, a désormais franchi la barre des 600 DA le kilo. Le raisin, un fruit localement produit, atteint 400 DA, tandis que la poire se vend à 600 DA le kilo. Même la pomme, un fruit largement consommé, est désormais affichée à 500 DA le kilo. «Cette situation récurrente exige de mettre en place des solutions durables», fulmine un père de famille. 

Cependant, les marchés restent livrés à eux-mêmes, victimes de la spéculation. «Les tentatives de régulation des prix se sont avérées inefficaces, et les interventions sporadiques, souvent sous forme de promesses ou d’effets d’annonce, n’apportent aucun soulagement concret», regrette un père de famille. 

Un autre citoyen constate que «cette situation persiste, année après année, sans qu’aucune solution durable ne soit mise en place». De leur côté, des producteurs estiment que «le problème se situe non pas au niveau de la production, mais plutôt dans la chaîne de distribution». Les circuits de distribution sont souvent dominés par des monopoles locaux  et ce sont les pratiques spéculatives qui font grimper les prix de manière artificielle, et c’est au niveau de ce segment, entre autres, que les autorités concernées doivent intervenir. »          
 

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