Yamandu Orsi, dauphin de l'ex-président José «Pepe» Mujica, est crédité de 43,2% des voix, selon la chaîne Canal et apparaît comme favori.
Au premier tour de l'élection présidentielle en Uruguay, le candidat de gauche Yamandú Orsi, représentant du parti Frente Amplio, a remporté environ 44 % des voix et affrontera le candidat de centre-droit Alvaro Delgado du Parti national lors du second tour prévu le 24 novembre. Orsi, proche de l'ancien président José "Pepe" Mujica, a exprimé sa confiance quant à un retour de la gauche au pouvoir, après l'avoir perdu en 2020. Il a également souligné la « santé démocratique » de l'Uruguay, espérant une victoire finale.
Alvaro Delgado, quant à lui, a obtenu environ 27 % des voix et s'appuie sur la coalition de droite au pouvoir, incluant le Parti Colorado et le Cabildo Abierto. Delgado, ancien secrétaire du président sortant Luis Lacalle Pou, mise sur l'unité de cette coalition pour tenter de renverser la dynamique de la campagne en sa faveur dans le second tour.
Outre l'élection présidentielle, les Uruguayens ont voté pour leurs 30 sénateurs et 99 députés et se sont prononcés sur deux référendums, tous deux rejetés. L'un d'eux, proposé par la centrale syndicale Pit-CNT, visait à abaisser l'âge de la retraite de 65 à 60 ans et à interdire les régimes de retraite privés. Le second référendum portait sur l'autorisation des perquisitions nocturnes. Ces deux questions ont été rejetées par les électeurs.
L'insécurité publique, notamment liée à la violence causée par le trafic de drogue, est une préoccupation majeure pour les Uruguayens, malgré un niveau de vie relativement élevé et des taux de pauvreté faibles par rapport à d'autres pays de la région.