Le 5 novembre, Kamala Harris ou Donald Trump succédera à Joe Biden au poste de président des États-Unis. Les Américains n’ont plus qu’une semaine pour choisir.
La campagne pour l'élection présidentielle américaine de 2024 atteint son apogée, alors que Kamala Harris, vice-présidente démocrate, affronte l'ancien président républicain Donald Trump dans une course extrêmement serrée. Les sondages montrent un équilibre des forces dans les États clés, où quelques milliers d'électeurs indécis pourraient décider du résultat. Le suspense pourrait durer plusieurs jours après le 5 novembre, laissant présager une période de transition potentiellement tumultueuse.
Kamala Harris, candidate modérée, mise sur son image de stabilité et d'équilibre pour attirer les républicains modérés et les femmes de la classe moyenne. Elle cherche à se démarquer de Trump en promettant un leadership pragmatique, loin des polémiques qui entourent son adversaire. Harris, âgée de 60 ans, se présente comme une figure capable de restaurer la sérénité politique, en opposition à Trump, qu'elle qualifie de dangereux pour la démocratie américaine.
De son côté, Trump mène une campagne incendiaire, fidèle à son style provocateur. Il accentue ses attaques sur l'immigration, qu'il qualifie de «problème numéro un», et ne manque pas de fustiger sa rivale en des termes virulents, la taxant de «marxiste» et de «fasciste». Condamné pénalement mais soutenu par une base électorale passionnée, Trump rejoue sa stratégie de 2016, cherchant à capitaliser sur le mécontentement de ses partisans tout en alimentant les tensions politiques.
Avec des accusations de fraude anticipées de la part de Trump et un climat politique extrêmement polarisé, cette élection pourrait redéfinir non seulement la trajectoire des États-Unis, mais aussi le caractère de la démocratie américaine elle-même.