La rentrée est rentrée, ce qui n’est pas forcément un pléonasme, et l’été se termine sans être fini, ce qui serait plus un oxymore qu’un pléonasme. Il est qu’après le 11 septembre new-yorkais qui ne concerne que les Américains, c’est le 15 septembre qui cause le plus de tort aux Algérien(ne)s qui ont connu le terrorisme de près, comme ce que l’on croyait un ami qui s’en est pris à ses proches en leur reprochant de ne pas l’être assez.
Le 15 septembre est un corps qui se réveille après une overdose de cholestérol, articulations bloquées et artères bouchées par les premiers caillots qui se forment avec le risque d’AVC pour causes physiques, ou mentales par le stress occasionné.
On parle évidemment de circulation dans les grandes villes, fléau que les pouvoirs publics n’ont pas réglé, mieux, qu’ils compliquent par d’innombrables barrages des forces de sécurité à chaque virage, carrefour ou entrée et derrière chaque arbre ou poteau.
On n’a jamais attrapé un terroriste, un oligarque corrompu, un youtubeur, un journaliste dattier ou un traître à la solde de l’étranger à un barrage, mais au nom de la sécurité on perpétue cette étrange tradition, quadriller chaque ville et village, chaque route ou autoroute au cas où, et même les anciens barrages abandonnés ont été réactivés, ce qui annonce le pire pour l’automobiliste.
Officiellement, pour rassurer les populations qui n’ont pas besoin de l’être, puisqu’elles prennent déjà des kilos de médicaments, les barrages ont-ils une fonction ? Pourquoi ne décide-t-on pas d’en finir avec ces points noirs qui exaspèrent et ne font qu’empirer la question des flux ?
Rappelons une évidence qui devient de moins en moins évidente, ce qui là aussi n’est pas forcément un pléonasme, un Etat a pour seul et unique objectif de rendre son peuple plus heureux. Le reste est secondaire.
Ou politique ou pseudo-sécuritaire ou stratégique. Ce qui revient au même. D’où la question fondamentale, a-t-on le droit au bonheur ou est-ce une perversion de l’étranger ?