Police de l’urbanisme : 312 interventions en trois mois à Boumerdès

17/08/2024 mis à jour: 01:07
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Photo : D. R.

A Boumerdès, la police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement ne chôme pas. Durant ces trois derniers mois, 312 interventions ont été effectuées dans le cadre de la lutte contre les constructions illicites, le commerce informel et les atteintes contre l’environnement et la santé publique.

Une moyenne de 100 interventions par mois. La sûreté de wilaya a dénombré 15 infractions aux normes de l’urbanisme en juillet dernier, 14 durant le mois de juin et 45 en mai.  Il est surtout question des constructions érigées sans permis de construire sur des terrains privés de l’Etat, indique un officier de ce corps de sécurité.

Ces chiffres  sont loin d’être exhaustifs puisqu’ils concernent les infractions recensés en milieu urbain. Les PV d’infraction sont transmis soit à la justice soit aux assemblées locales pour procéder à la démolition, chose qui est toutefois rare, a-t-on appris.

Durant la décennie écoulée, les autorités avaient recensé plus de 7000 constructions illicites à travers la wilaya, mais seulement 600 ont été démolies, a précisé un responsable à la direction de l’urbanisme et de la construction.  Le phénomène est constaté même au niveau des zones d’expansion illicite, comme c’est le cas à Cap Djinet, Ben Younes ou Figuier.

S’agissant du commerce informel, la police est intervenue 60 fois en juillet et 109 en juin dernier pour endiguer ce phonème qui semble prospérer durant la saison estivale, notamment sur les abords des routes du littoral.

Les atteintes contre l’environnement concernent l’abattage d’arbres, le jet d’ordures ou des déchets spéciaux dans la nature ou sur la voie publique.

La direction de l’environnement a indiqué récemment avoir éradiqué une trentaine de décharges sauvages à travers la wilaya, mais plusieurs points noirs subsistent encore, notamment à Ouled Moussa, Khemis El Kechna, Bordj Menaïel, Timezrit et Cap Djinet.

Des brigades de la police veillent aussi à garantir le respect de l’hygiène publique et à lutter contre la contamination des eaux potables ou l’utilisation des eaux usées dans l’irrigation.

Des infractions de cette nature avaient déjà été enregistrées par le passé à Corso et Boudouaou El Bahri où le manque de sources d’irrigation figure parmi les  principales requêtes des agriculteurs.      

 

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