Cette collecte est assurée par l’Association internationale de développement qui aide 78 pays, notamment en Afrique, en leur accordant des subventions et des prêts à faible taux d’intérêt ou même sans intérêt.
La Banque mondiale a annoncé que l'Association internationale de développement (IDA) débloquerait un montant record de 100 milliards de dollars pour soutenir les pays les plus pauvres du monde. Cette somme résulte d'une levée de fonds d’un an qui a permis de recueillir 23,7 milliards de dollars, légèrement plus que les 23,5 milliards obtenus lors du précédent cycle il y a trois ans, a précisé un porte-parole de l'institution.
Grâce à ces contributions, la Banque mondiale peut emprunter sur les marchés financiers et multiplier par environ quatre les fonds collectés, portant le montant total des financements à 100 milliards de dollars, contre 93 milliards en 2021. Ces ressources seront destinées aux 78 pays les plus vulnérables, principalement en Afrique, sous forme de subventions et de prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêt, a indiqué Ajay Banga, président de la Banque mondiale.
Historiquement, l’IDA est financée par les contributions des États membres, qui se réunissent tous les trois ans pour reconstituer ses ressources. Cette dernière campagne a été saluée comme un « succès historique » par la Banque mondiale, qui y voit un signal fort de confiance de la part des donateurs et des bénéficiaires. Les principaux contributeurs restent les États-Unis, le Japon et plusieurs pays européens tels que le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France. Cette année, les États-Unis ont accordé un financement record de 4 milliards de dollars, tandis que des pays comme la Norvège et l’Espagne ont significativement renforcé leur participation.
De plus, plusieurs nations autrefois bénéficiaires de l'IDA, comme la Chine, la Turquie et la Corée du Sud, figurent désormais parmi ses donateurs. Les fonds seront utilisés pour financer des projets et programmes visant à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la qualité de vie, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’adaptation au changement climatique.