C’est dans l’enchaînement de sa dynamique de projets que le groupe de travail sur la politique culturelle en Algérie a lancé, dernièrement, la plateforme digitale «Raqes».
Après l’expérience réussie de la carte culturelle de l’Algérie en 2018, le groupe de travail sur la politique culturelle en Algérie annonce la création du site internet www.raqes.net, un espace virtuel, mettant en épigraphe les pratiquants de cette discipline artistique et répertorier ses espaces de formation. «Raqes», qui signifie «danse» en arabe, se veut une plateforme virtuelle dédiée, exclusivement, au métier de la danse contemporaine.
Pour les initiateurs de ce nouveau projet artistique, la plate forme digitale en question a pour objectif de mettre sous le feu des projecteurs les danseurs et les chorégraphes algériens afin de les promouvoir sur le continent africain et le Moyen-Orient. De même que proposer des danseurs et des chorégraphes pour le cinéma, la télévision la publicité, le clip vidéo, la radio, ainsi que le spectacle vivant.
Dans son communiqué, le Groupe de travail sur la politique culturelle en Algérie souligne que « Raqes », n’est autre qu’une initiative de conseil, de coaching et de casting entièrement dédiée d’une part aux projets artistiques et d’autre part à la découverte de nouveaux talents. Actuellement, sur le site «Raqes » est répertorié les noms et les portraits de certains chorégraphes, danseuses et danseurs.
A titre d’exemple, on retrouve, les noms de 43 danseurs et danseuses dont entre autres Lamia Armani, Yasmine Tinhinane Ouar, Katia Hadj Messaoud, Hanane Benguernane, Sana Chami, Amina Krim,Sofiane Kessab, Nassim Merkal, Younes Chayani, Riad Hamdad, Khaled Gourinet, Abdou Chellia, Abdelnour Guendouz. Dans les registres des chorégraphes, citons Nouara Idami, Sliman Habes, Samar Bendaoued, Khadidja Guemiri, Ahmed Khemis, Riadh Beroual, Yacine Boumezrag, Aissa Chouat.
En outre le site dévoile quelques adresses d’écoles de danse privées ainsi que les coordonnées du Conservatoire Central d’Alger, de Musique, Art Dramatique et Danse Classique.
Pour rappel, le groupe de travail sur le politique culturel en Algérie a été crée en 2012. Il s’agit d’un collectif indépendant, visant à renforcer le secteur de la culture. Il a déjà organisé plusieurs ateliers de formation consacrés au management des projets culturels. Le groupe de travail en question a présenté en 2018 un projet sur une plate forme numérique de cartographie des infrastructures et acteurs culturels en Algérie.
Dans cette plate forme exhaustive, on retrouve par région ou encore par région, les salles de spectacles, les centres culturels, les maisons d’éditions, les musées, les bibliothèques, les écoles d’arts ainsi que les lieux d’organisation de festivals.