Le sommet de l’Apec à Lima met en lumière les défis de sécurité auxquels fait face le Pérou.
Le déploiement massif de plus de 13.000 policiers, soutenu par des équipements technologiques avancés comme la reconnaissance faciale, les systèmes anti-drones et un robot de déminage, témoigne de l'ampleur des mesures prises pour assurer la sécurité des dirigeants des 21 pays membres, dont Joe Biden et Xi Jinping. Ce dispositif est renforcé par la présence de 600 soldats américains, autorisés par le Parlement, pour épauler les forces locales.
Le gouvernement a également décrété l'état d'urgence dans certains districts de Lima pour lutter contre la montée de l'insécurité, notamment liée au crime organisé. Cette décision fait écho aux tensions sociales, exacerbées par des grèves et manifestations prévues en marge du sommet pour protester contre l'augmentation des extorsions et des meurtres.
La capitale péruvienne, qui accueille l’Apec pour la troisième fois après 2008 et 2016, met en œuvre des efforts colossaux pour conjuguer la gestion d'un événement international majeur et la réponse à des problèmes internes critiques.