Patrimoine : L’identité se définit par les héritages culturels

10/01/2024 mis à jour: 00:40
APS
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Pr Hachi, qui a animé une conférence- débat, dans le cadre de la célébration de l’avènement du nouvel an amazigh Yennayer (12 janvier), a souligné qu’«au-delà de la langue qu’on parle, c’est l’expression de nos héritages  culturels qui définissent notre identité». 

Ces héritages culturels, tels que les savoir-faire anciens (agricoles, artisanaux), l’art culinaire (principalement des plats à base de blé), l’habit traditionnel, les fêtes et célébrations (Yennayer, Ahelil, Sbiba) «définissent que nous sommes une société agraire», a expliqué le conférencier devant un parterre d’universitaires, de chercheurs, d’élus locaux, et d’étudiants, principalement.

 La protection de ce patrimoine immatériel est «importante» pour préserver l’identité nationale, affirme M. Hachi, qui a rappelé le travail du CNRPAH  pour l’inscription des héritages culturels sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. 

Il a relevé que ce travail a abouti à l’inscription sur la liste de l’Unesco de plusieurs éléments du patrimoine immatériel, dont l’Ahellil du Gourara, la chedda (costume nuptial de Tlemcen) et l’imzad. Des dossiers de demande d’inscription du «teqtar», processus de distillation de la rose et de la fleur d’oranger, et du bijou en argent d’Ath Yenni, sont en cours d’élaboration, a-t-il rappelé.  

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