A l’instar des autres régions du pays la wilaya d’Oum El Bouaghi s’apprête à célébrer le Nouvel An amazigh «Yenayer 2973» avec un programme riche et diversifié digne de l’événement. Placé sous le signe «El Oula» le Salon national, initié par l’organisation nationale du patrimoine, tourisme et artisanat traditionnel, en collaboration avec la maison de la culture Nouar Boubekeur, le Salon national des produits du terroir intitulé «El Oula» un label des produits provenant de la nature pour garnir la table, la manifestation placée sous le haut patronage du wali d’Oum El Bouaghi, se veut être un miroir reflétant le patrimoine local et son impact sur le développement et l’économie durable.
Pas moins d’une vingtaine de wilayas participent à la manifestation abritée par la Maison de la culture du 12 au 14 janvier courant. Il s’agit d’Oum El Bouaghi, Sétif, Alger, ConstantineTizi Ouzou, Béjaïa, Tlemcen, Djelfa, Khenchela, Bordj Bou Arréridj, Annaba, Guelma ....
Par ailleurs, des exhibitions folkloriques avec des chants chaouis, kabyles animeront les places publiques. Une exposition vente des produits du terroir (couscous, épices, conserves traditionnelles, huile d’olive, miel, dattes et dérivés,...) sont prévues dans le cadre de l’animation commerciale du Salon. «La manifestation a pour objectif primordial l’encouragement et la valorisation de la production familiale et la valorisation de l’activité de la femme au foyer, et le produit naturel en cette ère marquée par la prolifération de nombreuses pathologies inhérents à l’alimentation», a déclaré Salhi Tarek, président de l’Organisation Algérienne du patrimoine, tourisme et artisanat traditionnel (OAPTAT).
Des ateliers ayant trait à la fabrication artisanale, dont la poterie, la bijouterie traditionnelle et l’art culinaire des régions animeront le Salon et ceux de la formation encadrés par des spécialistes concerneront le développement rural participatif, créativité et richesses du patrimoine local, l’efficacité de la législation algérienne régissant la protection du patrimoine culturel. Par ailleurs le choix de la 3e édition du concours du meilleur plat traditionnel a été fait pour le plat traditionnel du «Rfis», un plat de résistance à base de semoule, beurre, dattes écrasées et miel. Lequel concours est encadré par une commission de master-chefs, présidée par Hakim Selmoun et regroupant Fassih Nacéra et Belaid Ounesli. La formation professionnelle, les œuvres universitaires, les associations féminines, les femmes au foyer et tous les amateurs et fans de la cuisine traditionnelle prendront part au concours. Enfin il importe de rappeler que l’organisation algérienne du patrimoine, tourisme et artisanat traditionnel (OAPTAT) est à sa 3e édition du concours culinaire (plats traditionnels) après celui du couscous, lorsqu’il a été primé par l’Unesco, et celui du plat traditionnel «Chakhchoukha». A. B.