L’Union pour le changement et le progrès (UCP) multiplie les activités et tente de s’imposer sur la scène politique nationale. Pour élargir et favoriser le cercle de la réflexion et du débat avec ses militants sur les questions de l’heure, le parti va organiser ce week-end (17 et 18 novembre) son université d’automne au complexe Les Pins d’or de Zemmouri, dans la wilaya de Boumerdès.
Le concept est nouveau et «l’UCP veut innover dans ce domaine pour instaurer de nouvelles pratiques dans le paysage politique», affirme sa présidente, Me Zoubida Assoul.
«L’automne, la saison de la semence, est la période idéale pour se faire, car en été, les gens partent en congé», a-t-elle indiqué. «Architecture du changement : Rassemblement pour l’union et l’innovation politique en Algérie», tel est le thème qui sera débattu par les organisateurs de cette université, qui verra la participation de 200 militants du parti et ainsi que plusieurs personnalités et représentants de partis de l’opposition.
Ce regroupement sera «l’occasion de discuter sur les voies et moyens qui permettront aux Algériens de renouer avec la politique afin de garantir une alternance au pouvoir. L’objectif aussi est d’éclairer nos militants sur les enjeux du moment et les défis à venir», souligne Me Assoul.
Au programme, trois ateliers et des tables rondes seront organisés durant deux jours sur divers thèmes. Le premier atelier sera animé par le sociologue Nacer Djabi et porte sur «La conquête démocratique du pouvoir dans le système politique algérien». Il sera question aussi des enjeux politiques et d’échanger sur des concepts comme «La volonté populaire et la souveraineté». Le 2e atelier sera animé par la politologue Louisa Aït Hamadouche.
Les discussions seront axées sur la façon de faire émerger une coalition solide et durable des partis politiques algériens.
Un objectif qui semble tenir à cœur à l’UCP, qui a toujours œuvré dans cette optique pour sortir le pays de la crise, rappelle Me Assoul. En sus de retracer l’historique des initiatives et des coalitions politiques en Algérie, les participants tenteront de savoir «si on est capable, structurellement, de faire émerger une coalition et si celle-ci est la bonne stratégie».
Le dernier sera axé sur l’innovation politique, le leadership de la jeunesse et leur engagement en politique. Me Assoul insiste à ce propos sur la nécessité de lever les obstacles qui dissuadent les jeunes à faire de la politique, soulignant que ces derniers sont désespérés et boudent les partis du fait qu’ils n’ont jamais vu quelqu’un arriver au pouvoir par le militantisme.