Le Front des forces socialistes (FFS) a organisé, hier à Tizi Ouzou, une cérémonie de commémoration du 61e anniversaire de la création du parti, qui coïncide avec la date du 29 septembre de chaque année.
A cette occasion, Azzedine Aissaoui, premier secrétaire national par intérim du parti, a lu un message dans lequel il a salué la mémoire des «martyrs tombés pour la défense de la démocratie et du droit des Algériens à l’automédication». «Il est de notre devoir aujourd’hui de rappeler leurs qualités et leurs luttes», a-t-il lancé.
«Aujourd’hui, nous sommes toujours fidèles aux luttes des parents, des grands-parents et nos propres luttes restent intactes pour un Etat démocratique et social, réhabiliter la politique et les partis politiques, la sauvegarde de libertés collectives et individuelles et un changement radical, pacifique et graduel du système», a ajouté le cadre du FFS. Ce denier a estimé qu’un «dialogue national sérieux, ouvert et inclusif peut déboucher sur un contrat politique, économique et social, avec une volonté politique sérieuse à cet égard».
Pour le FFS, le contrat en question est de nature «à immuniser l’Etat et ses institutions, dessiner une nouvelle carte pour une vie politique normale, promouvoir la démocratie par le biais de partis politiques représentatifs qui jouent le rôle de médiateur entre la société et le politique». «Le FFS considère que toute initiative de dialogue doit être précédée par des mesures de détente (…)», a-t-il indiqué.
Il a encore relevé que le parti est confronté actuellement à plusieurs défis, à savoir «l’exercice politique, lutter contre le nihilisme, combattre le désespoir; lutter pour ouvrir de nouveaux espaces et gagner de nouveaux acteurs afin de former un pôle démocratique pro-progressiste qui milite pour l’Etat de droit, la démocratie et l’alternative démocratique».