Le manque de places de stationnement dans la capitale est devenu un problème qui affecte non seulement le centre-ville, mais également les localités de la périphérie.
Que ce soit à Réghaia, Rouiba, Heuraoua ou Dergana, le problème du stationnement et du diktat des gardiens de parkings anarchiques, se pose avec acuité. Les dispositions prises par les services de la wilaya en vue d’atténuer ce problème ne sont pas suffisantes, d’autant plus que la plupart des projets de réalisation de parkings à étages ont été affectés aux communes du centre de la capitale, à savoir celles de Bir Mourad Rais, Alger-Centre, Hussein Dey… Les communes de Réghaia, Rouiba, Heuraoua sont totalement dépourvues de ce genre de structures. Même dans les communes qui en sont dotées, le problème est accentué par les augmentations des tarifs de stationnement par l’EGCTU (Etablissement de gestion de la circulation et du transport urbain). Ces augmentations ont détourné les automobilistes des aires de stationnement et des parkings à étages gérés par cet établissement.
Hormis les abonnements de nuit, dont les tarifs n’ont pas été majorés, le prix du stationnement dans les parkings à étages a été augmenté d’environ 40%. Sachant que la plupart des usagers de ces parkings sont des fonctionnaires, ils ne peuvent de ce fait pas se permettre de consacrer 400 DA par jour au stationnement.
Au lieu d’encourager les usagers à utiliser ces parkings, les pouvoirs publics font tout pour les en éloigner. Résultat : la majorité des automobilistes se sont rabattus sur les parkings anarchiques qui sont gérés par des gardiens qui ont accaparé des portions de chaussées et de trottoirs pour en faire des parkings payants. «Il vaut mieux payer 50 DA pour la journée que 400 DA. En plus des tarifs exorbitants pratiqués par l’EGCTU, l’établissement n’assure pas le gardiennage des véhicules, car en cas de vol ou de dégradation, la responsabilité de l’Epic n’est en rien engagée.