Après trois séances de débâcle, cette remontée des places financières trouve sa source dans les négociations entre le Japon et les États-Unis sur les droits de douane imposés par Donald Trump.
Après un lundi noir marqué par une forte chute des marchés financiers mondiaux, les Bourses enregistrent ce mardi un net rebond, effaçant en partie les pertes spectaculaires de la veille. Ce regain s’explique notamment par la hausse de la Bourse japonaise, dans un contexte de négociations commerciales en cours entre le Japon et les États-Unis concernant les droits de douane imposés par l’administration Trump.
En Europe, les principales places boursières tentent de se redresser dès l’ouverture. À Paris, le CAC 40 progressait de 1,65 % vers 10 heures, signant ainsi sa première séance positive après trois jours consécutifs de baisse. La Bourse de Londres affichait une hausse de 1,27 %, Francfort de 0,86 % et Milan de 1,73 %.
En Asie, les marchés ont également montré des signes de reprise. À Tokyo, l’indice Nikkei a clôturé en nette hausse de 6,02 % à 33.012,58 points, tandis que le Topix a gagné 6,26 % pour atteindre 2432,02 points. La Bourse de Sydney a terminé sur une progression de 2,27 % et celle de Séoul a gagné 0,26 %. En revanche, la Bourse de Taipei a poursuivi sa chute avec une baisse de 4,02 %, après avoir déjà perdu 9,7 % la veille. À Hongkong, l’indice Hang Seng tentait de se stabiliser, enregistrant une légère hausse de 0,11 % après une lourde chute de 13,22 % lundi, sa plus forte depuis la crise asiatique de 1997.
En Chine continentale, les indices évoluaient en ordre dispersé : Shanghai avançait de 0,33 %, tandis que Shenzhen reculait de 0,6 %. En Asie du Sud-Est, la Bourse thaïlandaise perdait 4,3 % et celle d’Ho Chi Minh-Ville chutait de 6,16 %, les deux marchés réagissant avec retard en raison d’un jour férié lundi. La Bourse de Jakarta, restée fermée depuis le 28 mars pour les congés de fin du ramadan, a rouvert ce mardi sur une lourde baisse de près de 8 %.
Le marché du pétrole, après avoir touché lundi ses plus bas niveaux en quatre ans sous l’effet de craintes sur la demande mondiale, montrait également un léger redressement. Vers 8h35 GMT, le baril de WTI américain s’échangeait à 61,17 dollars, en hausse de 0,77 %, tandis que le Brent de la mer du Nord progressait de 0,69 % à 64,65 dollars.
Du côté des cryptomonnaies, le bitcoin avait plus de mal à rebondir. Il ne regagnait que 0,5 %, atteignant 79.364 dollars, signe d’une reprise encore timide pour cet actif très volatil.