Les inscriptions aux différents clubs de natation de la wilaya de Ouargla battent leur plein cette année
avec un rush inégalé pour la saison sportive qui vient de démarrer.
C’est évidemment la nouvelle piscine semi-olympique qui connaît le gros de demande vu sa centralité au sein de la ville, à proximité de la grande artère et du terminus du tramway, mais aussi l’engagement des maîtres-nageurs et coaches spécialisés qui prennent en charge plus de 1600 nouveaux inscrits cette année à partir de l’âge de 5 ans.
Une forte demande est observée également à travers les communes, où l’on compte quelque 11 clubs sportifs actifs dédiés à la natation.
Chaque club compte entre 70 et 90 enfants participants âgés de 5 à 13 ans, et ces chiffres reflètent l’ampleur du développement de ce sport, un phénomène observé avec la mise ne service de neuf nouvelles piscines à Hassi Messaoud, Sidi Khouiled et Ngouça, mais aussi l’inauguration d’un second pôle sportif doté d’une piscine semi-olympique dans la nouvelle extension urbaine de la ville et qui commence à brasser du monde.
Moins fréquenté que le complexe du 18 Février, ce dernier s’est fait connaître grâce à l’organisation de plusieurs activités estivales, notamment une aire de jeux dédiée aux enfants de tout âge, avec des toboggans et distractions nocturnes pendant tout l’été et les travaux de réhabilitation du premier qui ont profité au second pour booster la fréquentation.
La tendance à la pratique sportive est encouragée par le secteur de la jeunesse et des sports qui aimerait améliorer l’encadrement des jeunes nageurs afin de former une élite sportive capable de disputer des compétions à différents échelons, explique M. Benbrahim, directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Ouargla qui espère ainsi renouer avec les exploits sportifs d’anciens nageurs avec une relève bien formée et encadrée.
Ainsi, outre la réhabilitation de la piscine semi-olympique du complexe 18 Février et la programmation d’une piscine flambant neuve dans la commune voisine d’Aïn El Beïda qui sera mise en service la saison prochaine, les conditions nécessaires à l’essor d’une activité sportive dédiée à la natation semblent propice aux différentes catégories d’âge. L’engouement est tel que le calendrier d’activités est déjà plein, surtout avec le retard accusé lors du démarrage de la saison d’entraînement au 28 octobre.
L’accompagnement des enfants va jusqu’à la mise en place d’un programme parascolaire d’amélioration des capacités en langues étrangères et en pratique du STEAM pour les matières scientifiques au profit des adhérents au niveau des maisons de jeunes afin de permettre aux moins nantis de bénéficier de programmes leur ouvrant de nouveaux horizons. Les mêmes infrastructures n’ont pas désempli pendant l’été avec des activités de natation libre de distraction qui ont attiré des centaines de nageurs et nageuses.
La piscine dédiée à la gent féminine, ayant pignon sur rue également, a connu un rush estival inégalé. Les inscriptions ont explosé à la rentrée, selon la direction de cette structure sportive, si bien qu’il a été difficile de caser les différentes catégories d’âge selon les groupes ouverts. Outre le coaching et l’accompagnement tout au long de la saison, une partie de l’activité est dédiée à la prise en charge de malades et personnes âgées atteintes de dysfonctionnement nécessitant l’intervention d’un kinésithérapeute.
Des efforts se conjuguent pour donner un nouvel élan à la natation en tant qu’activité récréative nécessaire pendant la longue période de canicule dans cette région saharienne, mais aussi optimiser leur exploitation durant la saison sportive pour la formation. Six nouvelles piscines et bassins de natation communaux sont en cours de réalisation afin d’atteindre le nombre de 21 et couvrir ainsi toutes les communes de la wilaya.
Un nombre qui reste en deçà de la demande, notamment dans les quartiers périphériques de la banlieue de Ouargla, notamment l’achèvement de la piscine olympique qui a accusé un gros retard et des vices de réalisation ayant nécessité une reprise en main globale du projet, mais aussi 4 piscines de proximité notamment Hai Nasr, Rouissat et Sidi Khouiled en sus de la piscine semi-olympique de Hassi Messaoud.
D’autres opérations sont prévues pour couvrir des zones encore plus éloignées des axes névralgiques et qui ont une forte densité de population notamment juvénile telle que Saïd Otba, El Hdeb, El Bour et Frane.