Le général d’armée Saïd Chanegriha, chef de l’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a mis en garde hier contre les organisations subversives, qui «mettent à profit les moyens technologiques développés à des fins d’espionnage et de subversion, et tentent de créer des situations de crise et de chaos et de briser le lien étroit qui unit le peuple à ses institutions».
Intervenant lors d’une réunion d’orientation tenue au siège du commandement de la Gendarmerie nationale, le chef de l’état-major de l’ANP a, à l’occasion, souligné le caractère sensible des missions assignées au corps de la Gendarmerie nationale, notamment dans le contexte particulier que connaît la sous-région, indique le ministère de la Défense dans un communiqué (MDN). «La Gendarmerie nationale est investie de missions aussi nombreuses que sensibles, dont les plus importantes consistent en le maintien de l’ordre public, la protection des personnes et des biens, la liberté de mouvement et la lutte contre le crime organisé ; un domaine où la Gendarmerie nationale a franchi de grandes étapes, notamment en termes d’acquisition de procédés techniques avancés en criminalistique», a-t-il indiqué.
Le chef de l’état-major de l’ANP a, en outre, évoqué les risques liés à l’immigration clandestine et au trafic de drogues. «S’ajoutent à ces missions, la protection de nos frontières terrestres et le contrôle de tout ce qui peut porter atteinte à la sécurité et à l’intégrité de notre territoire national, à l’instar de l’immigration clandestine et les activités de contrebande et de trafic de drogues.
Il s’agit d’un rôle que nous considérons hautement vital, notamment dans le contexte particulier que connaît notre sous-région», a-t-il précisé. Le général d’armée Saïd Chanegriha a, par ailleurs, salué les résultats enregistrés par le corps de la gendarmerie dans la lutte contre la criminalité électronique.
«La Gendarmerie nationale enregistre des résultats encourageants dans le domaine de la lutte contre la criminalité électronique, sachant que le cyberespace est devenu le théâtre de crimes organisés et d’attaques contre les sites gouvernementaux», a-t-il mentionné, ajoutant que «les organisations subversives mettent à profit les moyens technologiques développés, considérés comme des armes dangereuses, à des fins d’espionnage et de subversion, qui ciblent particulièrement les systèmes informatiques des secteurs gouvernementaux sensibles, et ce, pour tenter de créer des situations de crise et de chaos et briser le lien étroit qui unit le peuple à ses institutions».