Les cinquièmes journées internationales d’éthique médicale se sont ouvertes, vendredi après-midi à Oran, en présence de plus de 250 participants algériens et étrangers. Cette manifestation scientifique est organisée par l’Observatoire du handicap, de la réadaptation et de l’éthique de la santé (OHRES) du CHU d’Oran, en collaboration avec les services de médecine légale et de médecine physique et de réadaptation du même centre hospitalier. A l’ouverture, le président de l’OHRES et de ces journées, Pr Khaled Layadi a indiqué que cette rencontre aborde des thèmes d’actualité qui intéressent le corps médical, ainsi que des questions d’ordre éthique. «Il s’agit d’un moment d’exploration multidisciplinaire, de réflexion commune, un temps pour la mutualisation des expériences et des compétences dont l’objectif majeur est de mettre en exergue l’importance des thématiques et la nécessité de constituer une synthèse susceptible d’être une plateforme pour des études approfondies de ces questions d’intérêt majeur.» A l’ordre du jour de cette manifestation scientifique, figurent le droit de la personne et du corps humain, la responsabilité médicale, les problématiques posées par le don et les transplantations d’organes, les avancées en génétique et les questionnements éthiques, les essais cliniques et la recherche biomédicale, les nouvelles technologies et la E-santé, entre autres, a-t-on fait savoir de même source. Après avoir donné un bref aperçu sur le développement de l’éthique médicale dans le monde, Dr Messahli Keltoum du service de médecine légale du CHU Frantz Fanon de Blida a souligné, dans sa communication intitulée «Statut juridique de la personne humaine à l’épreuve du biopouvoir et des nouveaux défis de l’éthique médical», que «le débat en Algérie semble dominé par la notion corps-personne, plutôt que corps-chose». Ce volet éthique est régi en Algérie par deux textes «l’Etat garantie l’inviolabilité de la personne humaine (Constitution ART 34)» et «La personnalité commence avec la naissance accomplie et finit par la mort (code civil art 35).