Le marché en plein air de Gambetta a été démantelé, avant-hier aux premières heures de la matinée par les services de l’APC d’Oran, en présence du maire et du chef de daïra d’Oran ainsi que d’un effectif policier conséquent.
Le démantèlement de ce marché, nous apprend un communiqué de la wilaya, fait suite aux directives du chef de l’exécutif d’Oran et entre dans le cadre de la lutte contre la propagation des commerces anarchiques et non réglementés.
Les légumiers, fruitiers et autres commerçants qui, jusque-là, avaient pignon sur rue dans ce marché (dont l’emplacement, pour avoir une idée, se trouve entre la rue en pente en face de la cité Jeanne d’Arc et «grignote» une bonne partie de la rue Général Ferrado), seront transférés vers d’autres structures aménagées à cette occasion par la municipalité, et ce, afin qu’ils puissent «continuer à exercer leur activité dans un cadre légal», explique le communiqué de la wilaya.
Sur sa page Facebook, l’APC d’Oran affirme que d’autres marchés anarchiques, au sein de la commune d’Oran, seront également démantelés. Cela nous amène à nous demander ce qu’il en sera du marché de la rue des Aurès (ex-la Bastille), en plein centre-ville. Il fut un temps, pas si lointain, lorsqu’il a été décidé que ses commerçants soient transférés provisoirement vers les anciennes caves de l’ONCV (situées au quartier Saint-Pierre) le temps que les services de l’APC réaménagent comme il se doit cette artère importante du centre-ville et la rendent véritablement une rue piétonne et animée.
Il va sans dire que cette rue, en sandwich entre les rues Larbi Ben M’hidi et Khemisti, dotée de plusieurs passages et s’étendant de la place du Maghreb jusqu’au cinéma Es-Saâda, est très prisée des Oranais qui aiment à y faire leurs emplettes. Malheureusement, elle se retrouve dans un état de décrépitude avancée, avec une chaussée complètement déglinguée, de l’insalubrité partout et des immeubles environnants vétustes.