Opéra d’Alger Boualem Bessaïeh : Concert musical en hommage à Warda El Djazaïria

26/11/2024 mis à jour: 21:21
APS
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L’Opéra d’Alger Boualem Bessaïeh a abrité, dimanche soir, un concert exceptionnel en hommage à l’artiste Warda El Djazaïria, dans le cadre des festivités commémoratives du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de Libération (1954-2024) et de la célébration du patrimoine artistique et musical national, avec la participation d’une pléiade d’artistes algériens.

 Ce concert-hommage, organisé par l’Office national de la culture et de l’information, en collaboration avec l’Opéra d’Alger Boualem Bessaïeh, a été rehaussé par la présence du ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou. Etaient également présents le secrétaire général du ministère de la Défense nationale (MDN), le secrétaire général du ministère des  Moudjahidine et des Ayants droit, des parlementaires et des cadres ainsi que le fils de la défunte artiste, Riad Kasri, et un public nombreux parmi les fans de la diva de la chanson arabe. 

Dans une salle archicomble, le public s’est délecté à écouter les chansons de la regrettée Warda El Djazaïria, interprétées par des artistes algériens, à l’instar de Hassiba Amrouche, Amel Wahbi, Nada El Rayhane, Rehab El Djazaïria, Khaled Mahboub et Fouad Wamane, sous la direction du maestro Kamel Maâti. La chanteuse Nada El Rayhane a ouvert la soirée avec sa voix mélodieuse,  en interprétant Ad’ouka ya amali min ba’id, un poème patriotique émouvant, écrit par le poète algérien Salah Kharfi et composé par Baligh Hamdi. L’artiste Rehab El Djazaïria a, de son côté, interprété Eyyam, une chanson du parolier Mounir Bou Assaf et du composteur Bilal Zaïn, qui constitue la dernière œuvre de la défunte. Fouad Ouamane a interprété Laoula El Malama (1973), composée par Morsi  Jamil Aziz sur une mélodie du maestro Mohamed Abdelwahab, tandis que  Mahboub Khaled a repris l’émouvante Ismaouni (1974) composée par Sayed Morsi et mise en musique par le talentueux Baligh Hamdi. Amal Wahbi a, quant à elle, enchanté le public avec Fi youm oua lila et Betwenes Bik.

 Pour sa part, Hassiba Amrouche a interprété Aïd El Karama suscitant une vive interaction du public plongé dans le souvenir de la célébration du 20e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. La cérémonie a également été marquée par un moment d’émotion intense, où les six voix se sont réunies pour interpréter en chœur le célèbre hymne patriotique Biladi Ouhibouki, exaltant l’amour de la patrie. Par ailleurs, un documentaire sur le parcours de la regrettée et de son engagement national a été projeté. A cette occasion, Riad Kasri, fils de la défunte, s’est dit fier et ému par cet hommage qui «confirme que les chansons de sa mère sont éternelles, reprises de génération en génération». 


La défunte avait commencé sa carrière artistique dès son plus jeune âge, à la fin des années 1950, interprétant sa première chanson patriotique intitulée Koulouna Jamila, en hommage à la moudjahida Djamila Bouhired. Elle a également participé à des opéras tels que El Watan el Akbar au début des années 1960. 
 

Avec sa voix suave et mélodieuse, la diva de la chanson arabe a chanté la lutte et la résilience du peuple algérien face au colonisateur français. Elle a présenté le chef-d’œuvre Aïd El Karama à l’occasion du 20e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie et interprété à la perfection  Ilyadat El Djazaïr, un poème du regretté poète de la Révolution Moufdi Zakaria intitulé Biladi Ouhibouki, un hymne chanté à toutes les occasions et fêtes nationales. 

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