Les villes, responsables de 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), sont en première ligne de la crise climatique, souligne l’ONU. «Abritant plus de la moitié de la population mondiale, les villes produisent 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre : elles sont donc en première ligne de la crise climatique», a déclaré Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, à l'occasion de la Journée mondiale des villes (31 octobre).
Le thème de cette année, «Les jeunes acteurs du changement climatique : Catalyser l'action locale pour la durabilité urbaine», met en avant le rôle des gouvernements et des jeunes dans la lutte contre le changement climatique.
M. Guterres appelle à investir dans les idées des jeunes et à renforcer leur implication dans les décisions urbaines. «Des mouvements locaux aux laboratoires d'innovation, les jeunes réclament une action climatique ambitieuse. Ils militent pour l’intégration des énergies renouvelables, des emplois verts, des transports publics propres et des mesures d’adaptation - autant de contributions à des villes durables où chacun peut s’épanouir», souligne-t-il, insistant sur la nécessité d'accélérer les efforts pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).
Avec l'urbanisation croissante, l'ONU estime que d'ici 2050, les villes abriteront 70% de la population mondiale, amplifiant leurs défis climatiques. Dès 2030, on estime que 60% des citadins auront moins de 18 ans, un facteur-clé pour l’avenir. Bien que des progrès aient été réalisés dans les ODD, de nombreuses villes, notamment dans les pays du Sud, font toujours face à la pauvreté, aux inégalités et à la dégradation de l'environnement, nécessitant une action urgente.
Le Pacte pour l’avenir et la Déclaration sur les générations futures, adoptés lors du récent Sommet de l'avenir, appellent à donner la priorité à la voix des jeunes dans la création de villes durables et résilientes, pour un avenir urbain plus inclusif et respectueux de l'environnement.