L’OM El Annasser (OMR) est sur le point de mettre la clef sous le paillasson. Il est menacé de disparition, faute de moyens financiers couvrent les frais d’engagement pour la participation au championnat de la Régionale 2 de la Ligue régionale Centre.
La situation est dramatique et plonge toute la grande famille du club dans la peur et la crainte que le club disparaisse à jamais... faute de moyens qui couvriraient l’engagement. C’est triste pour l’un des plus beaux fleurons en matière de formation en Algérie.
Les dirigeants en place désespèrent de trouver une solution pour s’acquitter des droits d’engagement pour la saison qui s’élèvent à deux millions de dinars pour deux saisons (2022-2023 et 2023-2024 ). Selon des proches du club, des assurances auraient été données aux dirigeants pour régler le problème.
«C’était des promesses sans lendemain», souffle un vieux supporter. L’OMR a toujours été un club formateur par excellence, comme en témoignent les talentueuses générations de footballeurs formées à l’OMR et qui ont fait le bonheur de beaucoup de clubs du Centre, des selections de jeunes et de l’Equipe nationale, à l’instar des Lalmas, Ahcen Achour, Abdelghani Zitouni, Kamel Berroudji, Djilali Selmi, Mohamed Madani, Anouar Bachta, Mosbah, Mourad Haouche, Noureddine Bessaoud, les regrettés Hemani, Bellili, Mustapha Maza, Ryad Maniche, Abdelkader Laifaoui, Aksas, sans oubluer les anciens, à l’instar des Rezoug, Guerinzi, des frères Ouali, Hammouche, feu les gardiens de but Lyès Habat, Rachid Khodja, les entraîneurs, les regrettés, Smail Khabatou, Abderrahmane Mehdaoui, Hocine Hemani et Goumiri et beaucoup d’autres que nous avons oublié. Tayeb Sadek Attia aussi fait partie de l’histoire du club puisqu’il a été le premier à le faire accéder en Nationale 1. Ce monument est menacé de disparition s’il n’est pas aidé rapidement.
S’il s’éteint, chose que personne ne souhaite, une autre partie de l’histoire du football algérien cessera de former des joueurs talentueux qui feront le bonheur de beaucoup de clubs. L’OMR possède, malgré toutes les vicissitudes, une ecole de formation et des équipes des jeunes catégories qui temoignent de la qualité de la formation prodiguée au sein du club depuis l’indépendance. L’OMR est l’oxygène des clubs du Centre.
Il ne faut pas le laisser mourir. Sa survie passe par la collecte de 2 millions de dinars et pas de milliards de dinars.