L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) est profondément préoccupée par l’exode massif de civils à Ghaza, ainsi que par les informations faisant état de nouvelles évacuations vers des zones déjà surpeuplées.
«L’ampleur des déplacements à Ghaza est massive et les conditions humanitaires sont extrêmement alarmantes et sur le point de s’effondrer», a déclaré la directrice générale de l’OIM, Amy Pope. «Un cessez-le-feu immédiat est nécessaire pour fournir suffisamment de nourriture, d’eau et d’autres produits essentiels pour sauver des vies et soulager les immenses souffrances des civils», a affirmé Mme Pope.
L’organisation onusienne appelle «toutes les parties à respecter les lois internationales humanitaires relatives aux droits de l’homme qui stipulent la nécessité de prendre toutes les précautions possibles pour éviter de nuire aux civils et protéger les infrastructures civiles». Et d’insister : «Les habitants de Ghaza doivent avoir un accès immédiat à un abri sûr, à des soins médicaux, à de la nourriture, à des installations d’hygiène et d’assainissement et doivent veiller à ce que les membres de leur famille ne soient pas séparés.
Les civils et les travailleurs humanitaires doivent être protégés». Cet appel fait suite à celui du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres concernant un «cessez-le-feu humanitaire permanent et immédiat pour permettre à l’aide essentielle d’atteindre ceux qui ont un besoin urgent dans toute la Bande de Ghaza».
Selon l’OIM, il y a environ 1,9 million de personnes déplacées à Gaza (environ 85 % de la population) qui manquent des nécessités de base telles que la nourriture, l’eau, un abri décent et des installations sanitaires ainsi que des soins médicaux.