Pays européen le plus à la portée, sas le plus accessible vers l’Occident ou canon aéroporté le plus proche de nos côtes, chaque Algérien(ne) est parti au moins une fois en France ou a émis le vœu de le faire, en cachette ou en public, en plus du fait que dans chaque famille il y a au moins un membre qui vit au pays de Benzema, légalement ou illégalement.
A tel point que les Algérien(ne)s se rendant en France ne sont pas considérés comme des touristes mais plutôt comme assimilés, genre de cousins lointains qui se sont perdus en chemin. Sauf que c’est devenu compliqué, depuis que la France a instauré un visa pour les Algériens, comment faire pour se procurer ce fameux papier ?
En fait, il suffit d’être ministre ou personnage influent, d’être marié(e) à un conjoint(e) français(e), de connaître quelqu’un à l’ambassade ou au café d’en face, ou encore de payer quelqu’un dans ces réseaux opaques qui ont souvent un pied dans ce café d’en face.
Pour les autres, ce sont des refus le plus souvent, payés d’ailleurs très cher et non remboursables, alors qu’il y a une astuce pour obtenir le visa. Comment ? Se rendre en Russie, ce qui est relativement facile, entrer en Ukraine et demander la nationalité ukrainienne automatiquement en s’engageant dans la légion étrangère pour combattre Poutine, puis retourner en Algérie et demander un visa pour la France, les Ukrainiens l’obtenant automatiquement.
Oui, mais pour ceux qui ne veulent pas se battre contre Poutine parce qu’il a raison ou ne veulent pas faire ce long voyage ? Ou ne veulent simplement pas faire la guerre, alors qu’obtenir un visa est déjà une forme de guerre ? Ils peuvent toujours le demander directement à Macron, puisqu’il sera demain à Alger, ce qu’ils ne manqueront pas de faire, publiquement ou juste pour rire.
Encore mieux, pour avoir les papiers français et s’affranchir définitivement du visa, il y a une loi française peu connue, quand on meurt sur le sol français, on a automatiquement les papiers français. Le problème est réglé.