Le nouveau pavillon des urgences médicochirurgicales de l’établissement public hospitalier (EPH) Hakim Okbi de la ville de Guelma est en chantier depuis le mois d’août 2014.
Malgré la nécessité de réaliser cette structure en extrême «urgence» et de soulager la vieille aile de déchocage de cet hôpital datant des années 1980, huit années de chantier ponctué d’arrêts ne finissent plus de faire parler les centaines de patients, paramédicaux et médecins. «Je me demande comment font les paramédicaux et les médecins au niveau du bloc de déchocage pour gérer ce flux de malades ? Le bloc est trop exigu. Les malades séjournent le plus souvent dans le couloir et le hall du pavillon», nous confient des visiteurs de l’EPH Hakim Okbi. «Il faut avoir des nerfs d’acier pour pouvoir travailler dans cette atmosphère», nous avoue un paramédical qui a souhaité garder l’anonymat. «Le nouveau pavillon des urgences va résoudre nos problèmes, c’est certain. Mais, j’espère qu’il n’y aura pas de lenteurs notamment pour installer les personnels», conclut l’homme en blouse blanche. Mais qu’en est-il au juste du nouveau pavillon ? «Il ne reste que quelques finitions telles la pose des faux plafonds et autres habillages, ainsi que le changement de l’éclairage des couloirs par des lampes LED», nous a révélé un responsable au niveau du chantier. Et de conclure : «Nous sommes aussi en phase de nettoyage. C’est pratiquement fini. Nous avons posé les portiques extérieurs».
Ainsi, le nouveau pavillon des urgences de l’EPH Okbi est doté à l’unique étage supérieur d’une vingtaine de chambres avec sanitaires, pouvant accueillir deux patients par chambre dans des conditions de prise en charge exemplaires, a constaté El Watan sur place. Bien évidemment, un ascenseur est prévu pour l’accessibilité des malades à l’étage. Au rez-de-chaussée, des blocs opératoires, des salles de consultation, un laboratoire d’analyses, une salle de réanimation et d’observation sont prévus, selon la fiche technique du projet. Notons également qu’un avis d’appel d’offres a été lancé récemment pour l’acquisition du matériel médical avec cahier des charges, a indiqué une source bien informée. Quoi qu’il en soit, en attendant la livraison définitive de ce projet névralgique de la santé publique à Guelma, patients et corps médical subissent, depuis des décennies, une situation pénible à plus d’un titre.